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Pardonne-moi !(Becca & Killian)
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MessageSujet: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyMer 20 Mai - 18:20


     
Pardonne-moi !.

     
     
Killian Jones Δ Rebecca Marsh

     
     

“Il suffit parfois d'un regard, d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui nous marquera à jamais. ”

     

     
J'aurais dû deviner que cela allait arriver, je ne supporte pas ce que je suis cette bête assoiffée. Cette créature de la nuit, qui a besoin de sang pour vivre. Je n'admets toujours pas que je sois un vampire, je ne peux pas le dire à Marion, elle s'en voudrait certainement pour ma situation. Pour ne pas lui faire de mal, j'ai dissimulé que je ne me nourrissais pas. Je ne veux surtout pas qu'elle s'en veille pour mon état. C'est elle qui a fait de moi ce que je suis, mais pas par égoïsme, ni par intérêt, non, elle l'a tout simplement fait pour me sauver la vie. Jamais je ne pourrai lui en vouloir. Dès ma transformation, ma cousine avait compris que je refusais de me nourrir comme mes congénères, alors Marion avait trouvé une solution. Puisque je refusais de mordre, elle m'apportait des poches de sang. Elle me disait que je n'en avais besoin, que sans cela, je ne teindrai jamais le coup et que je risquais tôt ou tard de réveiller la bête qui dormait.

Ce n'est pas que je ne voulais pas pas l'écouter. Non, c'est simplement parce que j'avais du mal à accepter ma condition. Je ne supportais déjà pas la vue du sang en étant humaine, alors imaginez ce que cela peut donner maintenant. Ce n'est pas facile d'essayer d'avaler un aliment qui vous dégoûte. J'ai beau essayer de suivre le conseil de Marion, mais rien à faire, je n'y arrive pas.

J’espère de tout coeur qu'elle ne m'en voudra pas. Je me dis qu'elle finira par me comprendre, que peut-être que si la faim me tenaille les entrailles, j'y arriverais. En fait, je n'en sais rien à vrai dire.

Cela fait exactement une semaine que cela dure, que j'essaye tant bien que mal d'accepter le fait d'être un vampire, que je dois boire ses fichues poches de sang. Mais, rien a faire, je ferme les yeux, j'essaye de porter le goulot de la poche à ma bouche. Rien, le goût n'est pas celui dont m'a parlé Marion, c'est froid et dégoûtant. Cela ne ressemble pas du tout au délice que mon fait par ma cousine. Peut-être est-ce dû au fait que ce soit que des poches ? Peut-être est-ce aussi du à mon dégoût du sang quand j'étais encore une humaine ? Je n'en sais rien. Pourtant,  j'ai beau me forcer à avaler, mais c'est un râle qui sort de ma gorge et je file aux toilettes.

Décidément, je me demande si j'arriverais un jour à boire une de ces choses. Je sens doucement la faim me tenailler, je ne sais pas si je fais tenir longtemps comme cela sans craquer et me jeter sur la première personne qui se poindra. Non, je refuse que cela arrive. Je dois absolument faire quelque chose. Trouver une solution. Je me demande si finalement, ce n'est pas dû au fait que je ne me supporte pas. Peut-être que si j'acceptais enfin ma condition, j'avalerai plus facilement ses poches.

Concernant ma situation, je n'ai dans un sens rien a crainte, personne ne connait mon existante, je peux donc facilement prendre le temps d'apprendre à m'accepter. Mais, ce n'est pas une tâche qui va être facile.

J'ai besoin de prendre l'air, j'étouffe dans ce studio. À l'heure actuelle, le calme a envahi les couloirs, je peux donc discrètement sortir de ma cachette et me permets de gambader dans les couloirs. Alors que j'arpente les couloirs, je suis prises de vertiges, l'odeur du sang qui goules dans les veines des habitants de l'école me prend aux narines. Il faut que je résiste, il faut que je m'éloigne de cet endroit.

Je me mets à courir de toutes mes forces et finis par arrivée essoufflée au lac. Je respire doucement, j’essaye de reprendre mon souffle, ainsi que mes esprits appuyés contre un arbre.

Bizarrement, j'ai le pressentiment que je n'aurais pas dû me trouver ici....
     

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Rebecca Marsh
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyDim 24 Mai - 10:35
La lune était pleine, bien haute dans le ciel, lui envoyant ses rayons avec une bienveillance non feinte. Elle éclairait la nuit calme et sereine, rythmée par ses petits frémissements habituels qui résonnaient à peine dans l’immensité du paysage. Le lac s’étendait devant lui, comme la face polie et glacée d’un miroir qui reflétait le moindre mouvement et lui offrait une vue bien plus étendue que la simple vision humaine. Tout semblait en ordre. Les odeurs mêmes que lui apportaient les courants d’air provenant favorablement de la montagne lui assuraient qu’il n’avait rien à craindre puisque rien ne se (traînait) dans sa direction. Et pourtant il n’était pas tranquille. Il avait ce sentiment d’urgence qu’ont les guerriers juste avant la bataille, comme si quelque chose pouvait surgir à tout moment, et qu’il n’y avait rien à dire – rien à faire ! – pour pouvoir l’empêcher.
Di haut de l’arbre sur lequel il s’était perché, il embrassait la scène du regard, tentant de comprendre ce qui clochait dans une si paisible nuit d’été. « Rien. » lui murmuraient ses sens pourtant si aiguisés. « Fais attention à toi ! » lui hurlait son instinct sur qui il savait pouvoir compter.
Il s’apprêtait à descendre de son perchoir pour explorer furtivement les lieux lorsqu’un bruissement se fit entendre. Une dissonance dans l’harmonie ambiante qui l’informait sans conteste que quelqu’un approchait. Tous ses sens en alerte, il s’immobilisa dans une position qui lui permettait d’avoir une vue dégagée en direction de l’intrusion. Il vit apparaître un petit bout de femme à l’allure paniquée, essoufflée, respirant bruyamment en s’appuyant contre un arbre adjacent au sien. Elle avait couru jusqu’ici, non pas pour venir vers lui, mais vraisemblablement pour fuir une chose mystérieuse provenant de l’Académie.
Killian fouilla méthodiquement dans ses souvenirs pour se rappeler s’il l’avait croisée quelque part, - dans les couloirs peut-être ? – mais il ne trouva rien. Et pourtant, elle lui rappelait quelqu’un… Il était trop loin pour discerner les traits de son visage avec clarté mais son allure, sa posture… Il s’agissait d’une vampire, sans aucun doute, mais il y avait plus encore ! Décidant qu’elle ne représentait pas un danger imminent, il se dit qu’il devait en avoir le cœur net. Tentant de faire le moins de bruit possible, il descendit vers la petite chose angoissée, cherchant dans son esprit le meilleur moyen de l’aborder. Arrivé à ce stade, si près d’elle sans qu’elle ait pu le détecter, cela n’allait certainement pas se passer sans peur de sa part, mais il ferait de son mieux pour ne pas l’affoler. Elle portait les couleurs de l’Académie. Elle venait de l’Académie. Elle ne semblait pas armée. Elle avait l’air tourmenté. Sans pour autant baisser sa garde, il pouvait quand même se laisser présumer qu’elle n’était pas là pour se battre ou pour tuer.
Contournant l’arbre pour se retrouver face à elle et non plus dans son dos, il choisit la méthode la plus directe et la plus simple. Sans plus attendre, il s’avança dans la lumière.
 

- N’ayez pas peur, je suis un Gardien de l’Académie. 
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyDim 24 Mai - 13:33


     
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Appuyez contre un arbre tout en essayant de reprendre mes esprits, ainsi que ma respiration. Je n'en pouvais plus, j'étais à bout de souffle et  même si je m'étais éloigné de l’académie pour éviter un massacre quelque chose n'allait pas.  J'avais le sentiment que j'aurais encore dû m'éloigner un peu plus de cet endroit. Mais j'étais bien trop affaiblie pour faire un pas de plus. 

Et puis, j'étais bien trop concentrée sur ma respiration que du coup, je n'avais pas fait attention à mon sens de vampire qui me prévenait d'une présence. J'aurais dû me forcer, même si j'en étais dégoûté. La faim se faisait sentir de plus en plus, mes mains tremblaient, mon coeur s'affolait, ma tête quant à elle me donnait l'impression qu'elle allait exploser. Je devrais trouver un moyen de contrôler tout cela. Je devais dans un sens reprendre des forces et retourner dans mon studio pour me forcer à avaler une de ces poches. Il le fallait à tout prix, pour éviter que ce que j'endurais en ce moment ne se répète pas.

Cherchant une façon pour ne pas craquer tout en reprenant des forces, ainsi qu' un moyen pour rentrer sans m'évanouir. J'avais l'impression d'être en manque, c'était vraiment horrible et je m'en voulais à mort d'avoir joué à l'enfant difficile. Si j'avais bus une de ces poches, je ne me serait pas retrouvée ici avec cet inconnu qui venait d'apparaître face à moi.

Malheureusement, je ne l'avais pas vue arrivé. Il avait certainement dû contourner l’arbre pour se retrouver dangereusement si proche de moi. J'étais un vampire, pourquoi ne fessait-il pas attention ? N'avait-il pas peur de nous ? Où devrais-je dire plutôt , que c'est de moi qu'il devrait avoir peur ! J'étais assoiffée, à deux doigts de ne plus me contrôler. Mes yeux inconsciemment se posèrent sur sa veine jugulaire, me crient "vas-y sert toi !" le peu de conscience qu'il me restait quand à lui, lui répondit " Jamais, tu m'entends."

Non, je devais tenir bon, je ne pouvais pas faire de mal à qui compte. Il s’approchait encore un peu plus de moi tout en me disant :

- "N’ayez pas peur, je suis un Gardien de l’Académie. "

Un gardien ! Il était un gardien, je comprenais maintenant pour quelle raison, il ne me craignait pas. Cette assurance dans sa démarche, c'était si impressionnable, mais le vampire qui m’habitaient était près de surgir à n'importe quel moment, il fallait que je m'éloigne de lui, même s'il se trouvait être l'homme le plus attirant de tous ceux que j'avais pu rencontrer. Ce n'était vraiment pas le moment de se faire remarquer, bien que dans d'autre circonstances, je n'aurais pas demandé mieux, qu'un homme comme lui me remarque. Chassant cette idée de ma tête tout en essayant de contrôler le peu d'humanités que je possédais encore à l'heure actuelle.

Doucement, je me mis à reculer vers le lac, ne le quittant pas des yeux. Guettant chacun de ses mouvements.


-" Restez loin de moi, je vous en supplie "
Arrivais-je à crier d'une voix paniquée avec le peu de force qu'il me restait tout en plongeant mon regard craintif dans ses magnifique iris.

Continuant ainsi de reculer dangereusement dans l'eau glaciale. Je sentis l'eau sur mes mollets, pourtant je continuais d'avancer dans cette eau. Je n'avais pas vraiment d'autre choix. Entre me jeter sur lui où me noyer, le choix était vite fait. J'avais du mal à contrôler cette bête qui peut à peut prenait le contrôle de mon corps. Mais tant que je restais dans cette eau et que j'utilisais ce qui me restait comme contrôle sur mon instinct, je commettrais aucun mal. Je m'enfonçais encore un peu plus, bien que je ne savais pas nager, mais c'était sans importance, parce que je continua de m’enfoncer,  mes pieds doucement quittèrent le sol et je sentis mon corps partir à la dérive et doucement je me laissai aller tout en fermant les yeux en attendant la fin. Je sais au fond de moi, que ma cousine m'en voudrait, mais je ne pouvais plus contrôler cette bête.

     

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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyDim 24 Mai - 20:49
La ressemblance avec une de ses connaissances presque intime ne le frappa pas de prime abord. C’était son teint blafard, ses yeux exorbités et la façon qu’elle avait de se tenir le cou avec frénésie et tremblements qui retinrent son entière attention. Et sans qu’elle ait pu dire un mot, au premier regard vorace qu’elle lui lança, il sut immédiatement ce qui n’allait pas. Elle avait faim. Une faim dévorante qui la tourmentait comme seules peuvent vous tourmenter les pulsions les plus ardentes. Il en voyait les signes indéniables et en présupposait la fin inéluctable.
Mais qu’était-il censé faire au juste ? Elle était l’une des leurs, elle venait de l’Académie. Et lui avait plutôt pour habitude d’éliminer les menaces sans plus discuter. C’était la première fois qu’il devait trouver un moyen de tout arranger sans que personne ne soit blessé.
S’approchant d’elle à petits pas, comme on s’approche d’un biche effarouchée, il tenta de la calmer mais elle était si paniquée et si éprise de son combat contre sa faim qu’elle ne devait pas l’entendre. Mais que devait-il faire d’autre ? Il ne pouvait pas lui faire de mal. Il ne pouvait pas la ramener à l’Académie dans cet état. Il ne pouvait pas non plus la quitter des yeux ne serait-ce qu’une seule seconde. Mais devait-il la protéger elle ou protéger les autres ? Car elle avait atteint le point de non-retour pour lequel il ne restait que deux options : se nourrir et faire souffrir ou se battre et mourir.
 
" Restez loin de moi, je vous en supplie " lui cria-t-elle  avec un tel désespoir dans la voix qu’il sut qu’il ne l’abandonnerait pas.
 
Il la vit s’écarter de lui à une vitesse phénoménale qui lui fit se demander s’il lui serait possible d’arriver à l’Académie en premier pour tous les alerter. Mais il s’était trompé : elle ne se dirigeait pas vers l’Académie mais plutôt vers les eaux profondes du lac qui pouvaient l'engloutir si elle ne faisait pas attention. Elle reculait, pas à pas, ne s’arrêtant pas lorsque les eaux sombres vinrent lui lécher le mollet, et soudain il comprit. « Non » murmura-t-il pour lui-même. Puis il reprit beaucoup plus fort, en courant vers elle :
 
"Non. Ne faites pas ça ! Je sais que vous pensez n’avoir pas le choix, mais on a toujours le choix !"
 

Elle avait beau être un danger pour lui et pour toute l’Académie, il ne pouvait pas la laisser faire ça ! Mais c’était trop tard. Se délestant de ses armes les plus lourdes, il plongea à sa suite sans se préoccuper des eaux glaciales qui se refermaient sur lui. Il la saisit presque aussitôt par la taille et la tira vers le haut. Il avait fait aussi vite qu’il l’avait pu, mais elle ne respirait plus. L’allongeant sur la berge, il lui prodigua les premiers soins, tentant d’insuffler de l’air à ses poumons tout en sachant qu’il était incapable de faire quoi que ce soit pour son cœur qui ne battait jamais plus.
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyLun 25 Mai - 21:27


   
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Je me sentais si bien, la faim disparaissait doucement et me laissa un arrière-goût de rage. Pourquoi avais-je fait cela, pourquoi n'avais-je pas accepté cette seconde chance que Marion m'avait offerte, doucement, je sentais des larmes couler le long de mes joues. Comment était-ce possible, puisque je devais être dans l'eau ? J'avais l'impression de revoir en boucle ma vie, je revoyais ma mère. Comment était-ce possible ? La réponse n'était pas loin, je m'en allais. Je partais là où j'aurais dû aller, mourir pour ne pas faire souffrir les autres.Cela avait été mon choix, ma décision. Doucement dans ma mémoire, je vis un visage, celui d'un homme le reste avait disparu, je sentis l'eau qui emplissait mes poumons se frayer un chemin pour s'y déloger. Je me mis alors à tousser, tousser encore et encore. Jusqu’à ce que j'ouvre enfin les yeux pour revoir à nouveau ce visage. Juste là, devant moi. Magnifique, le plus bel homme que j'avais pu croiser. Je n'en crois pas mes yeux étais-je au paradis ?

" Un ange...je suis au paradis, c'est cela ? et vous êtes un ange ? ..."
Me mis-je alors à le questionner tout en reprenant doucement mes esprits. Portant une de mes mains à mes yeux pour les frotter comme pour vérifier que je ne rêvais pas et je rajoutai à son intention.

" Non, cela ne peut pas être possible ? Les monstres tels que moi ne vont pas au Paradis..."
essayant doucement de me relever, mais j'étais encore bien trop faible, je resta cloitré au sol. Ne lui laissant pas le temps de répondre, je repris de plus belle.

" Vous m'avez sauvé n'est-ce pas ? Pourquoi ? Je suis une horrible créature qui a besoin de sang pour vivre , le savez-vous ? Alors pourquoi vous avoir mis en danger pour moi ? " murmurais-je d'une voix encore un peu étouffé. Crachant encore un peu l'eau qui habitait mes poumons. Cherchant un moyen de trouver un appui pour me lever. Mais rien a faire, étant encore affaiblie, je ne pouvais que rester là allonger sur le dos tout en admirant le merveilleux visage qui se trouvait juste face à moi. Je sentis à nouveau les larmes coulées sur mes joues. Dans un sens, je devais m'estimer heureuse que mon sauveur ait cette apparence. J'étais comme sous son charme,  n'arrivant plus à distinguer mes propres mots. Je pouvais seulement dire qu'il était vraiment très charmant, à vrai dire le plus séduisant de tous les hommes.




   

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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyMar 26 Mai - 16:10
" Vous m'avez sauvé n'est-ce pas ? Pourquoi ? Je suis une horrible créature qui a besoin de sang pour vivre , le savez-vous ? Alors pourquoi vous avoir mis en danger pour moi ? "
 
Il reprit soudain un air grave et impénétrable. Elle avait besoin de sang pour vivre, ça il l’avait parfaitement remarqué, et si sa mort imminente avait supplanté sa faim, il savait qu’il ne s’agissait là que d’un répit. Lorsqu’elle reviendrait, elle déciderait à n’en pas douter de frapper plus fort encore et la volonté de la pauvre petite ne résisterait pas cette fois. Il n’avait plus le choix. Il s’assit derrière elle, et soulevant doucement sa tête pour la poser sur ses genoux, il lui dit :
 
- Ecoutez-moi, nous n’avons pas beaucoup de temps. Je sais que c’était ce que vous vouliez absolument éviter mais il va falloir que vous vous nourrissiez de moi.
 
Il la sentit s’agiter mais continua en mettant  autant d’autorité que d’apaisement dans sa voix :
 
- Si vous ne le faites pas, vous risquez de craquer pour de bon et  d’attaquer tous les gens que vous connaissez et que vous aimez dans cette Académie. Faites-moi confiance, je saurai vous arrêter si votre part vampire devenait trop vorace. Il faut juste le faire maintenant, pendant que vous en avez encore le contrôle.
 

Et sans attendre d’assentiment de sa part, il releva sa manche détrempée et exposa son poignet à quelques centimètres à peine de sa bouche rendue exsangue par les profondeurs glacées du lac et les jours de jeûne exagérément prolongés. 
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyMar 26 Mai - 18:04


   
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C'est étrange ce que parfois la vie, nous, réserve. Alors que j'attendais qu'il me réponde, il se mit à me regarder d'un air grave et impénétrable. C'était bizarre, je ne comprenais pas trop pourquoi il m'avait sauvé la vie et encore moins pourquoi avait-il pris cet air-là tout d'un coup.

Pourtant, je devais dire que cet acte d'héroïsme m'avait énormément touché, malgré cela, je compris vite que je n'étais pas à la fin de mes surprises avec lui. Je le vis s'éloigner de moi, mais pas longtemps parce que je le sentis s'asseoir derrière moi tout en me soulevant la tête qu'il prit soin de poser délicatement sur ses genoux. Je ne sais pas pourquoi, mais d'un seul coup même si j’appréciais sa présence et son geste, j'avais un mauvais pressentiment. Plongeant ses yeux dans les miens, il me dit :

- Ecoutez-moi, nous n’avons pas beaucoup de temps. Je sais que c’était ce que vous vouliez absolument éviter mais il va falloir que vous vous nourrissiez de moi.

A ses paroles j’écarquillai les yeux de surprise. Non, il en était hors de question, c'était la raison de mon suicide raté. C'était tout ce que j'avais refuser de faire, je m'en voulais à mort, vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me haïssait à cet instant présent de ne pas avoir écouter ma cousine et ne pas avoir bu à cette fichue poche. Je ne pouvais pas faire cela, j’essayai alors de me dégager, mais comme je l'avais deviner j'étais bien trop faible pour faire quoique ce soit d'autre que de rester ma tête poser sur ses genoux. De son coté il reprit la parole comme ci il avait deviner mon intention, son ton était autant autoritaire que apaisent. C'était tout simplement incompréhensible pour moi.

- Si vous ne le faites pas, vous risquez de craquer pour de bon et  d’attaquer tous les gens que vous connaissez et que vous aimez dans cette Académie. Faites-moi confiance, je saurai vous arrêter si votre part vampire devenait trop vorace. Il faut juste le faire maintenant, pendant que vous en avez encore le contrôle.

Là c'est vrai que je devais admettait qu'il n'avait pas du tout tord. Mais avant même que je dises quoi que ce soit,  je le vis relever sa manche et en une fraction de seconde son poignet ce trouva exposé à quelques centimètres de mes lèvres.  J'avais du mal à accepter la situation, malgré cela, je savais que je ne résisterais pas longtemps.

Plongeant mon regard dans le sien :

- Curieusement, je vous fais confiance. Sauf que je ne sais pas comment m'y prendre...parce que...
lui dis-je

C'est vrai, j'avais du mal à avouer qu'en tant que vampire, je n'avais jamais mordu depuis ma transformation. Imaginez ce qui se passe dans ma tête, j'avais une peur immense de mal m'y prendre, de lui faire du mal. Faire souffrir cet homme qui mettait tous mes sens en alerte. Prenant mon courage à deux mains tout en me relevant un peu je rajoutai

- Parce que, vous serez le premier que je mords. Alors promettez moi de me dire si je vous fais mal et par pitié arrête moi attend. [/b]Et sans rien rajouter de plus, j’approchai mes lèvres de son poignet, hésitant encore un instant, je fermai les yeux , ouvris la bouche et plantaient mes crocs dans son poignet.  Cela sembla être facile à faire, mais la peur était pourtant encore ancrée en moi pendant que le liquide chaud s'écoulait doucement dans ma gorge. Me demandant en même temps s'il n'allait pas me prendre pour une idiote ? Après tout, un vampire qui ne mort par n'existe pas, tout comme celui qui refuse de le faire. Enfin bien entendu avant moi.


   

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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyJeu 28 Mai - 0:25
Killian plongea son regard dans celui de la demoiselle et y vit avec satisfaction l’étincelle de la rébellion vaciller puis s’éteindre, laissant la place à gêne et à la honte.
 
- Curieusement, je vous fais confiance. Sauf que je ne sais pas comment m'y prendre...parce que... Parce que, vous serez le premier que je mords. Alors promettez-moi de me dire si je vous fais mal et par pitié arrête-moi à temps.
 
Killian se figea le temps d’une demi-seconde mais fit de son mieux pour ne paraître ni surpris ni angoissé suite à sa confession. Il ne devait surtout pas la faire douter ni angoisser mais plutôt continuer de l’apaiser. Car la morsure d’un vampire pouvait certes être intense, presque érotique, mais elle pouvait aussi être affreusement douloureuse pour les calices inexpérimentés ou lorsque le vampire ne savait pas ce qu’il faisait, et cela évidemment, c’était sans parler de ceux qui ne se nourrissaient que pour tuer. Lui-même n’avait connu dans sa vie relativement courte que la dernière de ces options et celle-ci lui avait laissé sur la peau certaines cicatrices qu’il aurait préféré ne pas arborer.
Et alors qu’il retenait son propre souffle en attente de la douleur inéluctable, il sentit celui de la jeune demoiselle caresser son poignet, de plus en plus erratique à mesure qu’elle ses lèvres se rapprochaient. Enfin, comme le soulagement salvateur de la tension qui avait saturé l’air ambiant, il sentit la piqûre de deux crocs particulièrement aiguisés, se plantant dans sa chair et lui arrachant le plus délicieux des frissons. La douleur en elle-même restait raisonnable, et après les deux premières gorgées, il n’y pensait déjà plus. Il faut dire qu’il y avait quelque chose d’extrêmement intime dans cet acte pourtant décidé dans des considérations purement pratiques. Et pour la première fois de sa vie, Killian comprenait le désir de la plupart des calices de ne servir qu’un seul et même vampire. Le sang, qui insufflait leur vie aux hommes, qui était porteur de la précieuse identité de chacun des êtres vivants, ne devait pas être gaspillé vers des réceptacles étrangers. Il devait être offert et reçu comme un don porteur d’une valeur inestimable.
Mais au-delà de la beauté du geste, il comprenait aussi la tentation à laquelle calices et vampires étaient confrontés en de telles circonstances. Car sa raison avait beau lui hurler que c’en était assez, son corps lui, ne semblait pas s’offusquer à l’idée de rester dans cette transe pour la laisser s’abreuver.
Son instinct de chasseur pourtant, gravé en lui depuis tellement longtemps, tira une sonnette d’alarme invisible dans son esprit.
 
- C’est assez, prononça-t-il avec difficulté. C’est assez, répéta-t-il.
 
Avec regret.
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyJeu 28 Mai - 12:44


 
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“Il suffit parfois d'un regard, d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui nous marquera à jamais. ”

 

 
Si ce matin, on m'avait dit qu'un homme m'aurait permis par  acte d’héroïsme de faire une chose que je mettais jurée de ne jamais faire à quelqu'un , je vous assure que je ne l'aurais pas cru. Oui, sans aucun doute, il était un héros pour moi et peu importe ce que les autres pouvaient penser, je m'en fichais désormais, il serait celui qui m'avait donné une troisième chance de pouvoir survivre. Je ne mens pas quand je vous parle de survivre parce que vivre n'est, hélas, plus mon cas. On parle de vivre quand son coeur bat , mais Une vie pas si celui-ci a cessé tout battement, ce qui est bien entendu mon cas tout comme pour les autres vampires. Pourtant, c'est étrange, j'ai vraiment l'impression qu'il bat en sa compagnie. C'est insensé tout comme incompréhensible ? Ou bien y a-t-il autre chose dans ce ressenti ? Je n'en sais rien. J'aimerais bien comprendre ce qui m'arrive.

J'hésite encore un instant avant de planter mes crocs dans son poignet que je caresse délicatement du bout des lèvres, c'est une façon pour moi de lui donner un peu de douceur avant la douleur des crocs qui se planta dans sa chair, je le sentis frisonner pendant que mes dents entrèrent dans sa chair. Bizarrement, je fus prise de vertige et de délices en même temps. Son sang avec un goût de miel, comme une gourmandise tellement fascinante qu'elle vous donne du mal à résister même avec toute la volonté du monde. Doucement le vertige disparaît et laisse placer à un immense désir. Un sentiment que je ne connais pas et pourtant si agréable, malgré ce sentiment la peur est encore présente pendant que ce liquide si délicieux coule dans ma gorge.

Je souhaite inconsciemment qu'il soit le seul à me donner son sang si jamais un jour, je devais être dans l'obligation de recommencer cet acte. Puis, je me sors cette idée de la tête, non plus jamais je ne permettrais de faire cela à cet homme,  je me mets à jurer dans mon esprit que désarmaient, j'écouterais les conseils de Marion, je ne ferais plus l'enfant difficile et que je boirais ce poche immonde sans rechigner, bien que je doive avouer que le goût n'est nullement comparable à celui du sang de cet ange dont je me délecte.

Fermant les yeux, j'attends qu'il me fasse signe d’arrêter parce que s'il ne le fait pas, j'ai bien peur de le vider de ce délicieux breuvage et cela parce que malheureusement je n'en ai pas la force.

- C’est assez..

Il m'a fallu une fraction de seconde pour que son cri arrive enfin à mes oreilles. C'était ce que j'attendais dans mon inconscient, cette petite alarme me venant de lui, cela me fit arrêter net dans mon acte avec difficulté certes, mais la confiance que c'était installer entre nous deux ne pouvait pas être détruite, et par respect que je lui portais me donna ce courage que je n'avais pas.

- Merci, je vois doit la vie. Lui dis-je sur un ton mélodieux.

Plongeant mon regard dans le sien, je m'installai plus confortablement sur ses genoux. Il fallait avouer que pour le moment, je n'avais pas envie de bouger, j'avais un tel sentiment de bien-être que pour la première fois, je voulais en profiter.* Cet homme était vraiment très beau*, pensais-je tout en l'admirant discrètement du coin de l'oeil. Je pris alors son poignet dans mes mains et sans m'en rendre compte je me mis à caresser doucement les marques que j'avais laissées :

- Est-ce que cela vous a fait mal ? lui demandais-je alors avec un peu d'inquiétude dans la voix tout en continuant mes caresses.

Ce qui me surpris c'est que le simple fait de caresse les deux petites cicatrisées laisser par mes dents, j'étais prise par un petit frison qui me parcourut le long de ma colonne, mais pas celui que l'on ressent quant à froid, non celui-ci était bien différent. Il était tout simplement délicieux.
 

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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyJeu 28 Mai - 17:52
Elle avait repris quelques couleurs et celles-ci lui allaient à ravir. Parfait. Il sentait sa propre tension et ses regrets refluer pour laisser place à une douce intimité. Leurs positions à tous deux étaient confortables et ni l’un ni l’autre ne semblait avoir envie de se relever. Qu’importe, il avait presque toute la nuit devant lui pour prendre soin de la créature qui se prélassait sur ses genoux. D’ailleurs, elle s’agita dans son giron et s’installa plus confortablement encore, ce qu’il trouva incroyablement mignon.
 
Il en profita pour l’observer sans s’en cacher. Curieusement, elle lui faisait penser à la belle Marion. Etait-il si éperdu de la demoiselle qu’il projetait ses traits sur les visages de jeunes femmes inconnues ? Non. Ce ne devait pas être ça. Et puis il devait cesser de penser à elle. Outre le moment mal choisi, il sentait son attirance pour la jeune femme se faner de jour en jour en l’absence de ses nouvelles. Il avait dû surestimer ses sentiments et confondre désir et amour comme les jeunes gens le font si souvent. Bien entendu, il n’en était pas fier et ne savait plus comment regarder la jeune femme en face. Il n’était pas lâche non plus mais le fait qu’elle l’évite lui rendait la tâche beaucoup plus aisée. Cela retardait la confrontation inévitable qui aurait alors des chances de se passer sans trop heurter leurs sensibilités.
 
Se reconcentrant sur celle qui méritait pour l’instant son attention, il la surprit en train de l’observer elle aussi. Et il lui fit ce sourire à 120 mégawatts, rayonnant et chaleureux, qu’il savait assez craquant pour arracher aux autres au minimum une mine réjouie et au maximum un sourire quasiment équivalent.
 
- Est-ce que cela vous a fait mal ? demanda-t-elle soudain.
 
Mais ses doigts sur son poignet le troublaient tellement qu’il dû faire un effort presque surhumain pour se rappeler ce qu’elle avait demandé. Il se surprenait à apprécier ce contact peu familier. Cette cicatrice-là, c’était sûr, ne deviendrait pas un symbole de plus de son passé douloureux. Il y avait eu un sentiment si fusionnel précédemment, et maintenant tant de douceur à chaque passage de ses mains sur la marque laissée par ses deux crocs, que l’expérience lui resterait en mémoire comme un présent inestimable. Certes, les traces s’effaceraient avec le temps, mais le ressenti était gravé. Protégé.
 
- Non, répondit-il enfin. Vous ne m’avez pas fait mal, j’ai… apprécié vous apporter mon aide. Mais, si je peux me permettre, dites-moi, comment en êtes-vous arrivée à cet état ?
 

Ce n’était pas comme s’ils n’étaient pas nourris à l’Académie ! Et une jeune femme si charmante ne devrais pas avoir beaucoup de mal à se trouver un calice dévoué !
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyJeu 28 Mai - 21:01


Pardonne-moi !.


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“Il suffit parfois d'un regard, d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui nous marquera à jamais. ”



M'installant confortablement sur ses genoux tout en caressant son poignet délicatement du bout des doigts. Je lui demandais en même temps si je lui avais fait mal en le mordant.

- Non,... enfin. Vous ne m’avez pas fait mal, j’ai… apprécié vous apporter mon aide. Mais, si je peux me permettre, dites-moi, comment en êtes-vous arrivée à cet état ?

Je devais dire que le début de sa réponse m'avait surprise un peu. J'avais ressenti comme une sorte de tourment. Comme s'il avait hésité une seconde à répondre ou avait du mal à trouver les mots. Le reste en revanche dans un sens, je m'y étais un peu attendue. Je devais faire beaucoup d'efforts pour répondre parce que cet homme me troublait à tel point, que cela devenait étrange et incompréhensible pour moi. Peut-être qu'en réfléchissant avait-il du mal lui aussi à cause de moi; mais certainement pas pour la même raison.


- Avec plaisir.
Lui répondis-je timidement avec un merveilleux sourire pour répondre au sien et faire disparaître mon inquiétude pour lui.

J'avais vraiment du mal à me concentrer sur mes mots, trop attirés par son charmant visage. Je suis certaine que si mon coeur avait encore pu battre, il serait en état d'affolement total à l'heure actuelle. C'est fou l'état dans lequel je me trouvais au contact de cet homme. Jamais aucun homme, bien que je n'en aie pas connu des masses et encore moins depuis que je suis devenue cette créature ne m'a mise dans un état pareil. Mes mains quand à elles ne veulent pas quitter son poignet, elles continuaient leurs douces caressent.  Alors doucement je cherche les mots pour répondre à sa question en prenant soin de parler correctement et tout cela avec honnêteté. À quoi bon mentir, cela ne servirait à rien et puis ce n'est pas dans mes habitudes de le faire, je n'allais donc pas commencer maintenant surtout pas avec lui et ne me demander pas pourquoi.

- Par contre, j'ai peur de ne pas avoir bien compris ta demande. Est-ce que par état, tu parles de ma condition ou comment est-ce que je suis arrivée à vouloir me tuer ? Dans un sens en y réfléchissant,  les deux sont liés. Alors, je vais essayer de te répondre le mieux que, je peux.

C'était étonnant qu'en si peu de temps, j'étais passée du vouvoiement au tutoiement. Je n'avais même pas à réfléchir au comment du pourquoi s'était venu tout naturellement. Je pris un peu de temps pour respirer, j'avais ce sentiment de bien-être qui ne me quittait pas, pour une fois, je n'avais pas peur de parler. C'était assez rare. Enfin parler d'une certaine façon. Via, la radio; c'était un acte facile pour moi et c'était bien autre chose quand je me trouvais face à quelqu'un et encore plus difficile depuis que je vivais en ermite dans le studio radio de l’académie. Toujours allongée sur ses genoux, je continuai sur ma lancée après avoir pris une très bonne inspiration.

- C'est ma cousine qui a fait de moi ce monstre; elle ne pas transformer par égoïsme, mais uniquement pour me sauver la vie. Je pris une pause tout en continuant de le regarder comme si le simple fait de plonger mon regard dans le sien me donner le courage de continuer.  À vrai dire, depuis que nous sommes toutes petites, nous nous sommes toujours bien entendu, nous étions comme des soeurs, elle était toujours là pour me protéger. Puis, un jour j'ai perdu mes parents dans un accident. Du coup, j'ai été placé chez ma tante, bien que j'aurais aimé vivre chez mon oncle, mais bon à six ans, on ne peut pas décider. Bien que ce ne fût pas la même chose et que la peine de les avoir perdus ne me quittait plus, par contre , j'habitais plus près de ma chère cousine. Puis, un jour , elle aussi a perdu ses parents et elle a disparu comme cela du jour au lendemain sans plus donner de ses nouvelles. Bien que je ne la voyait plus, au fond de moi, je sentais toujours sa présence comme-ci elle veillait encore sur moi, mais dans l'ombre comme un ange gardien. Je ne sais pas si elle veillait ainsi sur moi a cause de ma santé fragile...... Je repris une pause et continuai malgré les larmes qui se mirent à couler le long de mes joues...... ou bien tout simplement à cause du lien qui nous unissait...Mais ma santé en grandissant ne s'améliora pas, bien au contraire, j'allais de plus en plus mal, jusqu’à finir par être obligée de rester alité. C'était l'horreur... C'est là qu'elle est arrivée, j'allais mourir alors elle m'a sauvé. Je pense qu'elle savait très bien ce qu'elle fessait et le risque qu'elle prenait......une autre petite pause, les larmes qui continuèrent à coulent, mon regard dans le sien et je continue... Pourtant, elle l'a fait et malgré les apparences, je ne lui en veux pas pour ma condition, bien que je n'aie jamais pus accepter ce que je suis devenue et encore moins le fait de mordre, cela, elle l'avait bien comprit. Du coup, elle m'apportait des poches de sang pour me nourrir puisque je refusais de le faire comme les autres. Mais au fil du temps j'avais du mal à me supporter et du coup j'ai arrêté de me nourrir parce que même ces poches finissaient par me dégoûter...j'ai voulu sortir de ma cachette pour prendre l'air et évacuer ce manque, mais j'ai eu le vertige et le sang des humains dans le couloir s'est mis à me monter à la tête, alors je me suis enfuie pour terminer ma course contre un arbre et puis tu es arrivée et pour éviter de te faire du mal et bien, j'ai terminé ma course dans l'eau bien que je doive avouer que je ne sais pas nager...Un silence fit place, je fermai les yeux pour laisser couler ses larmes pour ensuite les ré-ouvrir tout en guettant sa réaction et sécher mes larmes avec le revers d'une de main, l'autre avait continuer ses caresses, jusqu’à descendre pour prendre inconsciemment sa main dans la mienne et la serrant si fort comme pour chercher du réconfort.

Peu importe ce qui allait se passer maintenant, j'étais en quelque sorte soulagé d'un poids. Je ne sais pas ce qui m'avait pris de lui avouer tout cela, mais cette confiance qui s'était installée m'avait en quelque sorte donner le cran de la faire. Il était le premier dans beaucoup de domaines d'une certaine façon, notamment le premier à qui je me confiais de la sorte. Pourtant, je ressentais une telle peur, celle qu'il part en courant ou pire qu'ils me prennent pour un vampire idiot. Mais comme on dit souvent seul le coeur à ces raisons que la raison ne le sait pas. Bien que mon coeur ne bat plus, les sentiments eux sont bien là et je peux dire que j'en ressens pour lui.




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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyMar 29 Déc - 14:16
« Avec plaisir, répondit-elle timidement en souriant. »

Son sourire à lui avait été sincère, mais beaucoup trop conscient, un peu comme celui qu’on utilise et réutilise cent fois sur des photos parce qu’on sait qu’il conviendra parfaitement, ou comme la façade politiquement impeccable que l’on emprunte parfois en société. Mais son sourire à elle… oui, le sien était tout simplement éblouissant ! Le temps d’une demi-seconde, ses sens se confondirent les uns dans les autres si bien qu’il en oublia presque de respirer. Il l’observait. Sa vision féérique et le sourire qu’elle lui dévoilait sans honte. Il l’entendait. La douceur de sa voix et les faibles bruissements de ses vêtements frottant contre sa peau. Et il sentait. Le contact léger caressant son poignet, le parfum délicat que l’eau du lac n’était pas parvenu à effacer, et sa chaleur, sa proximité. Tout en elle semblait vouloir faire chavirer ses sens pourtant si aiguisés et elle l’attirait dans un sortilège inconscient dont Killian peinait à se dégager tant l’envie le tenaillait de se laisser aller et se perdre dans les sensations qu’elle lui procurait. Mais il ne pouvait pas ! Fermant brièvement les yeux, il se répéta que cela n’était qu’une conséquence de la morsure et qu’il devait se reprendre, sans quoi ils finiraient inexorablement par le regretter ! Alors il se força à rester immobile. A écouter.
 
« Par contre, j'ai peur de ne pas avoir bien compris ta demande. Est-ce que par état, tu parles de ma condition ou comment est-ce que je suis arrivée à vouloir me tuer ? Dans un sens en y réfléchissant,  les deux sont liés. Alors, je vais essayer de te répondre le mieux que, je peux. »

Killian resta interdit, tentant de digérer l’attitude de la jeune vampire sans l’alarmer. C’était cette espèce de désinvolture qui comprima ses épaules dans un malaise presque tangible. Elle parlait de sa mort d’une façon si légère qu’il s’en sentait désolé pour elle. Comment pouvait-on, avec une si belle innocence et une telle sincérité, pouvoir en venir à de telles extrémités ? Lui-même, pourtant maudit par la vie depuis sa plus tendre enfance, n’avait pas choisi ce chemin et avait préféré se battre, certes par vengeance, par rage, et tout en violence, mais il n’aurait jamais cherché à se faire du mal pour se libérer de son fardeau. Avant que la raison ne le ramène sur une pente moins glissante et plus tolérante, il avait décidé de défouler ses sentiments sur les autres. Cela n’avait pas été très louable, même si bien souvent ses cibles le méritaient plus qu’amplement, mais au moins, cela avait été une façon de survivre en attendant des jours meilleurs et plus paisibles. Et ces jours, il les avait eus. Ils avaient même changé sa vision de la vie à un point tel que ses regrets, qui grignotaient autrefois sa conscience, s’étaient peu à peu envolés. Il en était né un besoin de protéger les autres de ces mêmes maux qui sévissaient un peu partout, et savoir que près de lui des gens souffraient était inacceptable.
Presque naturellement, sa main libre se posa sur les cheveux fins et délicats de la demoiselle et ses doigts entamèrent des petits mouvements, glissant sur leur longueur, les effleurant, avant de quitter leur contact brièvement pour recommencer plus haut, indéfiniment. Il tentait de lui communiquer sa paix, de lui apporter par ce contact le réconfort qu’il lui manquait.
 
Docilement, il la laissa continuer son récit sans remarquer la tournure moins formelle qu’empruntait son discours. De temps en temps, il hochait la tête pour l’encourager à continuer. Il comprenait mieux maintenant. Il avait d’abord craint que sa transformation ait été forcée par les viles intentions d’un vampire un peu trop libéré, mais finalement, comme tant d’autres jeunes qui n’avaient pas eu le choix pour continuer à vivre, elle avait été transformée par une proche incapable de la laisser partir. Autrefois, il aurait pensé cet acte d’une cruauté sans nom, mais il avait depuis bien longtemps enterré cette part de lui qui préférait haïr plutôt qu’aimer, et il en voyait aujourd’hui encore un de ses bons côtés. L’atmosphère autour de lui s’était apaisée, et la jeune vampire, couchée sur ses genoux lui apportait un sentiment de complétude qu’il avait peu ressenti au courant de sa vie. Sans qu’il sache exactement pourquoi, certains souvenirs affluèrent dans son esprit, des souvenirs restés pendant longtemps en suspens mais toujours emplis des mêmes émotions qu’auparavant. Des souvenirs de son défunt amour. C’était comme s’il ressentait sa présence bienveillante autour de lui, autour d’eux et un sourire naquit sur ses lèvres, simple et innocent. Aussi désarmé que désarmant.
 
Mais la suite de son histoire lui serra le cœur à nouveau. Vivre sans accepter ce qu’on était devenu pouvait nous détruire mentalement. Et détruire les autres autour de soi. Il l’avait vu dans ses yeux, elle était passée à deux doigts de réduire à néant tout ce pour quoi elle se battait. Certes, sa volonté avait fini par l’emporter mais que serait-elle devenue s’il n’était pas intervenu ? Il ne croyait en aucun dieu, mais il remercia silencieusement le destin de l’avoir mis sur la route de la demoiselle.
 
Et voilà, elle était arrivée au terme de son récit, et Killian prit une grande inspiration tremblotante. Il avait revécu avec elle chaque étape l’ayant conduite ici et il la sentait vidée psychologiquement. Mais il ne voulait pas la voir pleurer. Il ne pouvait pas ! Se déplaçant avec la plus grande délicatesse, il finit par la relever à moitié et l’entourer dans son étreinte puissante et protectrice.
 
« Chhhh…. Tu n’as pas à porter ce poids, murmura-t-il contre son oreille. Nous trouverons une solution. »
 
Il savait, il avait déjà choisi. Il serait là pour elle, quelle que soit la nature de ses besoins. Elle avait accepté son sang, et si elle pouvait le laisser faire à nouveau, il lui en offrirait encore en attendant qu’elle trouve un calice qu’elle puisse mordre sans s’en vouloir.
 
« Que dirais-tu si, en attendant de trouver mieux, je mélangeais un peu de mon sang à ces poches que tu exècres tant ? Et avant que tu me répondes, comprends bien que ça ne me dérangerait absolument pas. J’ai déjà entendu à quel point elles sont atroces pour les vampires, ça en améliorera le goût, et ce ne sera pour moi qu’une sorte de petite prise de sang de temps en temps. »
 
Il se dégagea légèrement pour la laisser réfléchir et passa un pouce sur ses joues encore humides de larmes pour les essuyer.
 
« Je t’en prie, accepte. C’est quelque chose que je veux faire pour toi. » 
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptySam 2 Jan - 16:52


     
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“Il suffit parfois d'un regard, d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui nous marquera à jamais. ”

     

     
Ses mains dans mes cheveux me réconfortais et me donnais cette paix que j'avais oublier depuis si longtemps. Ce contact si léger fut-il me donnait le courage de continuer mon récit. Un frison me parcourait à chaque passage de ses doigts si doux dans ma chevelure. J'étais tout simplement bien. Curieusement j'avais ce sentiment de me sentir vivante, alors que ma vie c'était éteinte depuis si longtemps. Ce coeur qui ne pouvait plus battre, j'avais l'impression de le sentir vibrer dans ma poitrine. Voila l’effet que cet homme avait sur tout mon être.

J'arrivais enfin à la fin de mon histoire, les larmes coulaient le long de mes joues. Je n'avais aucune envie de les stopper, je les laisser donc terminée leurs courses sur mes joues délicatement rosée.

Je fus surprise par son geste, je dois dire que je ne m'y attendais pas à ce qu'il me prendre ainsi dans ses bras. Je me laissa aller tout en fermant les yeux en humectant son odeur comme si je voulait la graver dans mes narines de peur de l'oublier à jamais. C'était un instant si précieux et pleins de chaleur, un sentiment de bien être m'habitait. J'aurais aimer que le temps s’arrête pour toujours et que je reste à jamais dans ses bras si fort et si sécurisant. Sa voix était si douce, si apaisante et si bel que je mangeais chacun de ses mots.

Ses mots résonnait dans ma tête, cela me rendais heureuse. Pour la première fois depuis longtemps, je me rendu compte de la chance que j'avais eut que le destin me mette entre ses mains. Je savais dorénavant que je ferais tout pour accepter ma condition, que j'arrêterais de me comporté en gamine égoïste. Je me mis même à souris inconsciemment remerciant au fond de mon coeur Marion de m'avoir sauver la vie. Sans elle, je ne l'aurais jamais rencontré. Je devais aussi le remercier de m'avoir une deuxième fois sauver la vie. De m'avoir montré la voix à suivre. Dans le creux de ses bras, je me sentais revivre, un sentiment que je n'avais pas ressentie jusqu’à maintenant.

Cette solution dont il me parlait, j'étais sur que l'on la trouverais ensemble. Oui, unis comme les dix doigts de la main. J'avais le sentiment que ma vie ne saura plus jamais pareille. J'avais entièrement confiance en lui. L'instant était si précieux que je ne disait rien. Je restais silencieuse tout en le laissant continué de me parler.

« Que dirais-tu si, en attendant de trouver mieux, je mélangeais un peu de mon sang à ces poches que tu exècres tant ? Et avant que tu me répondes, comprends bien que ça ne me dérangerait absolument pas. J’ai déjà entendu à quel point elles sont atroces pour les vampires, ça en améliorera le goût, et ce ne sera pour moi qu’une sorte de petite prise de sang de temps en temps. »


Encore une fois, j'étais surprise par ce qu'il me disait, mais par respect envers lui. Je ne l’interrompu pas. Je l'écoutais doucement tout en déposant délicatement ma tête sur son épaule, les yeux toujours fermer. Je devais admettre que sa proposition était alléchante et avouer aussi que c'était sans doute la meilleure solution à mon problème. Je ne savais pas quoi répondre, j'étais si émoustiller par toutes ses émotions qui naissait en moi à ses cotés que j'avais un peu de mal à parler.

Alors que cherchait mes mots, je le sentis déposé ses mains sur mes épaules. Il s'écarta légèrement de moi, ce qui fit naitre un sentiment de froid comme ci son simple contact me réchauffait tout le corps. J'ouvris mes yeux pendant que je sentais ses doigts essuyer les petites larmes qui coulaient encore le long de mes joues.

« Je t’en prie, accepte. C’est quelque chose que je veux faire pour toi. »

Pour toute réponse, je me mis à lui sourire. Je devais remettre de l'ordre dans ma tête. Mais, je savais que je ne résisterais pas à cette tentation longtemps. Mon coeur chavirait, j'avais l'impression de me sentir légère comme une plume. Le sentiments d'avoir des ailes qui me poussait dans le dos. Au fond de moi, j'avais compris ce que cela voulait dire. J'étais amoureuse de lui. Oui, amoureuse. Moi, qui n'avait jamais crue que cela puisse m'arriver. J'étais aux anges. Je pris doucement une grande inspiration et je me mis à lui répondre de ma plus belle voix.

« J'accepte ta proposition, mais à certaine condition. C'est compliqué je dois admettre ma situation. Mais, j'ai besoin de m’assurè que tu ne cours aucun danger avec moi. J’espère que tu me comprends ? »

Je sais, j'ai tendance à tout compliquée. Pourtant, j'ai besoin de lui parler de ce que je ressent, de mes envies. Je n'ai plus qu'a prier pour qu'il les acceptes . De peur de perdre le courage qui m'envahis, je m'approche de lui. Prend une de ses mains inconsciemment dans la mienne que je caresse délicatement du bout des doigts, alors que je suis toujours allongée aux sol d'une certaine façon tout prés de lui. Cet homme qui affole mon esprit et mon conscient. J'ouvre enfin la bouche et lui expose ses fameuses conditions.

« Tout d'abord, j'aimerais savoir comment tu t'appelle ? Je pense que se serait correcte pour nous deux de connaitre chacun l’identité de l'autre. Ensuite, ta proposition est alléchante, je dois l'admettre et je n'avais jamais pensée à cela. Ce que j'aimerais par contre, bien que je pense que c'est certainement ce à quoi tu pensais quand tu as dis que cela serait en entendant de trouvée mieux. Je ne veux pas de calice. Si vraiment, je n'ai pas le choix de devoir en possédé un. C'est toi que j'aimerais. Parce que je ne veux pas oublier ce que j'ai ressentis pour toi...» Je me tais un instant, tout en mordillant légèrement ma lèvre « Ma cousine m'a souvent parler de ce contact prestigieux qui se créer entre le vampire et le calice, et je ne sais pas comment te l'expliqué, mais je veux pas brisée ce contact que j'ai eut à ton égare. Je tiens à m'excusez d'avance, si je te donne l'impression de te manqué de respect ou quoique se soit, ce n'est pas du tout mon intention et pour terminée, je ne veux pas que tu souffre pour moi. Je veux que nous soyons honnêtes l'un envers l'autre et que si jamais tu avait mal, dis le moi toute de suite... s'il te plait...»

Je finis par plongée mon regard dans le siens, sans rien rajouté de plus. J'attendais simplement qu'il me réponde. Mais, je savais que peux importe ses réponses, je les accepterais toujours et cela par respect enfer lui et les sentiments que j'avais pour lui.
     

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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyMar 15 Mar - 15:42
« J'accepte ta proposition, mais à certaines conditions. C'est compliqué je dois admettre ma situation. Mais, j'ai besoin de m’assurer que tu ne cours aucun danger avec moi. J’espère que tu me comprends ? »

Killian acquiesça silencieusement. Il sentait qu’elle avait besoin de temps pour collecter ses pensées et trouver les mots justes. La brusquer avec une argumentation n’aurait fait que la perturber davantage. Mais Killian était sûr de lui et il ne faisait jamais ce genre de proposition à la légère. Il savait que ça pourrait fonctionner : si le besoin se faisait sentir, il saurait la maîtriser ; mais tant qu’il lui fournirait son sang de façon suffisamment régulière pour qu’elle parvienne à avaler ses poches, tant qu’elle accepterait son aide, il n’y aurait aucune raison de s’alarmer.
Bien sûr, personne n’était infaillible. Elle était forte cependant. Bien plus qu’elle ne le pensait elle-même, mais lui pouvait apprécier cette force à sa juste valeur. Il y aurait peut-être quelques difficultés, mais au final Killian avait l’intime conviction que tout irait pour le mieux.
Alors, pour répondre à sa question, oui, il comprenait, et non, elle n’avait aucune raison de se faire de souci pour lui, ou même pour eux. 

« Tout d'abord, continua-t-elle, j'aimerais savoir comment tu t'appelles ? Je pense que ce serait correct pour nous deux de connaitre chacun l’identité de l'autre. Ensuite, ta proposition est alléchante, je dois l'admettre et je n'avais jamais pensée à cela. Ce que j'aimerais par contre, bien que je pense que c'est certainement ce à quoi tu pensais quand tu as dit que cela serait en attendant de trouver mieux. Je ne veux pas de calice. Si vraiment, je n'ai pas le choix de devoir en posséder un. C'est toi que j'aimerais. Parce que je ne veux pas oublier ce que j'ai ressenti pour toi... Ma cousine m'a souvent parlé de ce contact prestigieux qui se crée entre le vampire et le calice, et je ne sais pas comment te l'expliquer, mais je ne veux pas briser ce contact que j'ai eu à ton égard. Je tiens à m'excuser d'avance, si je te donne l'impression de te manquer de respect ou quoique ce soit, ce n'est pas du tout mon intention et pour terminer, je ne veux pas que tu souffres pour moi. Je veux que nous soyons honnêtes l'un envers l'autre et que si jamais tu avais mal, dis le moi tout de suite... s'il te plait...»

Killian cligna des yeux devant ce flot de paroles prononcées à toute vitesse. Cela faisait beaucoup d’informations en une seule fois. La belle vampire, peut-être un peu troublée par sa proposition ou par les événements, s’était emballée dans ses explications, et Killian avait tenté de la suivre dans ses raisonnements mais son esprit était resté bloqué quelque part au milieu de tout cela.

«  Je…, je… » commença-t-il avant de baisser les yeux, presque honteux.
«  Je ne peux pas être ton calice. »

Les mots tombèrent comme des couperets, sans violence mais avec fermeté. Il les avait prononcés avec une intention presque inconsciente, comme lorsque l’on se sent au pied du mur, pressé par le temps, et que l’on se dit : « Là ! C’est maintenant ! Tout se joue à cet instant. Tu dois prendre une décision ! ». Alors, l’esprit jongle avec un choix, puis l’autre, et la balance penche d’un côté, s’arrête, se relève et bascule tout à fait de l’autre côté dans un cliquetis métallique, à une vitesse phénoménale, difficile à suivre. Et le cycle se répète un nombre indéfini de fois, en quelques secondes, en un claquement de doigts, jusqu’à l’heure fatidique. Arrive alors le moment où l’on pense enfin avoir choisi, on tient la réponse sur le bout de nos lèvres, mais à l’instant crucial, les mots qui sortent de notre bouche, la case que l’on coche pour sceller notre destin, tout notre être nous prend par surprise, et il est trop tard pour en changer. Mais le soulagement que l’on ressent à être débarrassé de ce dilemme nous donne soudain le courage d’assumer et de justifier intelligemment le choix pour lequel on pourrait désormais tout donner. On se persuade, puis on se convainc que c’est le bon, et on le suit, envers et contre tout.
Alors en prononçant ses mots, Killian les laissait appuyer sa décision et réaffirmer sa volonté au-delà de toute possibilité de retour en arrière. Car c’était le meilleur choix à faire. Être son calice signifierait être toujours là pour elle et lui donner assez de sang pour qu’elle ne ressente plus jamais cette faim dévorante. Il ne pouvait pas pourvoir à tous ses repas. Il avait besoin d’être au meilleur de sa forme pour son rôle de Gardien, et pour son essence de chasseur.
Et puis, il y avait le lien. Ce lien mystique qui rapprochait vampires et calices au-delà de tout entendement. Il ne pouvait pas le nier : il le ressentait déjà, dans son esprit tout comme dans sa chair. Était-ce normal de se lier si vite ? Dès la première morsure ? Peut-être que la force du besoin de la demoiselle avait mené de façon inconsciente à la création d’un lien à sa mesure, mais qu’importe, ceci n’était qu’une supposition, et de toute façon, là n’était pas la question. Ce lien avait déjà assuré son emprise sur lui et manipulait ses décisions de telle sorte qu’il ne voulait pas s’en défaire. Un Killian en possession de tous ses moyens et de toutes ses émotions se serait senti prisonnier. Mais ce Killian-là se sentait… étrangement apaisé.
Cette fille avait des intentions pures et tentait par tous les moyens de garder son innocence intacte. Serait-ce si mal de se retrouver lier à elle pendant quelques temps ? Killian s’ébroua intérieurement. Il aurait tout le loisir de se pencher sur ce problème… mais pas maintenant. Il devait se secouer un peu.

« Je ne peux pas être ton calice, reprit-il, mais je t’aiderai, je te le promets. En mélangeant mon sang à ces poches, tu n’aurais besoin de mordre personne d’autre, mais tu ne souffrirais pas non plus de la faim. Je ne laisserai pas les choses s’envenimer au point que tu veuilles de nouveau plonger dans ce lac. »

Il avait dit « plonger » car il ne pouvait pas le dire autrement. La vérité était devenue inenvisageable, et il ne voulait plus en parler.

« Tu n’es pas obligée de décider maintenant, s’empressa-t-il d’ajouter. Nous pourrons trouver autre chose. Pense à moi comme à…. une option. »

Puis, pour détendre l’atmosphère un peu trop sérieuse à son goût, il fit mine de saluer avec un chapeau bas, un petit sourire malicieux sculpté au coin des lèvres.

« Comme tu l’as fait remarquer, je ne me suis pas présenté. Killian, pour te servir ! Et à qui ai-je donc l’honneur, charmante demoiselle ? »
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MessageSujet: Re: Pardonne-moi !(Becca & Killian) Pardonne-moi !(Becca & Killian) EmptyVen 8 Juil - 14:49


   
Pardonne-moi !.

   
   
Killian Jones Δ Rebecca Marsh

   
   

“Il suffit parfois d'un regard, d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui nous marquera à jamais. ”

   

   
Je me suis un peu perdu dans mes explications, le pauvre, il ne doit certainement retenir que moitié de ce que je dis. Mais, je suis tellement troublé par ce que je ressens et ce que j'ai ressenti quand mes crocs ont rencontré sa peau, quand son sang à pénétré dans mes entrailles. Une sensation de bien-être, un sentiment très fort. Tout cela m'a tellement perturbé que j'ai peur d'avoir un peu perdu mes moyens. Peut-être que si j'avais été un autre vampire, j'aurais été déçue qu'il refuse. Mais ce fut le contraire et puis ce n'était pas vraiment ce que j'avais voulu demander. J'étais heureuse, mais une partie de mon être était un petit peu triste, parce que cette part de moi, le réclamait lui ! Demandait, encore et encore de revivre ce que je venais de vivre, de ressentir à nouveau ce lien qui nous avaient unis pendant ce contact. Je sais que c'est incompréhensible, mais j'ai aimé ce sentiment. Pendant cet instant, j'ai eu l'impression que l'on partageait quelque chose, comme-ci un fil nous avaient attachés l'un à l'autre. Une émotion forte était ainsi née entre nous deux.

C'est quelque chose de nouveau, mais de merveilleux. Malheureusement, je n'ai pas le droit de lui demander cela. Je n'ai pas le droit de penser qu'a moi, même si c'est la seule fois où je pense à moi ! Et tout cela grâce à cet homme, de plus j'ai cette envie de vivre désormais ! Ce qui n'était pas cas depuis quelque temps ! Le destin m'a permis de le rencontrer et je lui dois beaucoup. Il m'a sauvé la vie, m'a donner l'envie de me battre et de rester en vie, d'accepter enfin ce que je suis.

En réfléchissant un peu tout en l'écoutant répondre. Je me rendais compte que c'était dangereux pour lui ce que j'avais osé demander. J'étais un peu honteuse de moi ! Osez demander cela surtout à un gardien, je devais certainement être malade pour en avoir parlé, et même lui demander ! Oui, certes, mais cette maladie était magique.

« Je ne peux pas être ton calice,»
dit-il, « mais je t’aiderai, je te le promets. En mélangeant mon sang à ces poches, tu n’aurais besoin de mordre personne d’autre, mais tu ne souffrirais pas non plus de la faim. Je ne laisserai pas les choses s’envenimer au point que tu veuilles de nouveau plonger dans ce lac. »

Je plongeais mon regard dans le sien pendant qu'il continuait à parler, un léger sourire apparaissait sur mes lèvres au mot « Plongé » le reste n'avait de ses paroles n'avaient qu'effleurer mes oreilles. Dans mes yeux naissaient des étoiles, ses yeux a cet instant croisa mon regard, il pouvait lire ce que j'éprouvais pour lui ! Je n'avais plus le pouvoir de lui cacher mon trouble et puis je n'avais aucune envie de le faire ! Pour moi, c'était une sorte de respect envers cet homme qui m'avait sauvé la vie. Je continuais à l'écouter sans l'interrompe. Ces paroles étaient comme une douce mélodie chantée à mes oreilles et chacun de ses mots m'hypnotisait davantage.

« Tu n’es pas obligée de décider maintenant,» ajoutât-il. « Nous pourrons trouver autre chose. Pense à moi comme à…. une option..»

« Oui, tu as raison, j'y penserais.....» Articulais-je, toujours autant troublé par son charme. C'est tout ce que j'ai réussi à dire, cette simple phrase. J'ai l'impression de sentir mon cœur s'affole au contact de mon sauveur ; c'est fou ce qu'il peut m'arriver à ses côtés parce qu'en vérité, cela est impossible pour moi de le sentir parce que cela fait belle lurette qu'il a cessé de battre et malheureusement depuis longtemps. Néanmoins, c'est fabuleux, je me sens vivante désormais et tout cela parce qu'il se trouvait à mes côtés.

Puis, comme pour détendre l’atmosphère qui me semblait prendre une tournure un peu trop sérieuse à mon goût, je le fis faire mine de me saluer, un magnifique petit sourire malicieux apparut sur le coin des lèvres, ce qui fit apparaître également un sur le coin de mes lèvres. Je n'avais aucunement lâché son regard, tout en le laissant continué ses délicieuses paroles.

« Comme tu l’as fait remarquer, je ne me suis pas présenté. Killian, pour te servir ! Et à qui ai-je donc l’honneur, charmante demoiselle ? »

À cet mot, mes yeux se baissèrent un instant, ce nom ! J'avais l'impression de l'avoir déjà entendu... Mais où ? Je finis par relever à nouveau mon visage vers le sien croisant ainsi ses merveilleux yeux. Peu importe ce qu'il pouvait lire dans ceux-ci, je ne voulais rien lui cacher. Mon coeur, même s'il ne le savais peut-être pas ou encore lui appartenait à jamais. Une petite peur était née au fond de moi, je venais de me souvenir de ma cousine, c'est elle qui m'en avait parlé. Mais rien ne pouvait prouvez que c'était ce Killian là ! Que c'était celui dont elle m'avait parlé. Toutefois, je ne pouvais rien faire contre mes émotions. Quand l'amour vous attrape, vous ne savez plus vous cacher, ce sentiment vous hante et vous avez l'impression d'être lié à jamais par cette personne. Que votre vie vient de changer, de prendre un nouveau départ et surtout vous vous sentez légère, heureuse et en vie. La vie vous semble plus belle et les obstacles qui paraissaient insurmontables deviennent moins compliqués.

« Kil...Killian, enchantée....Je, je suis...»

Dis-je dans un murmure. J'essaye de trouver les mots, les bons.s Une chaîne est entre nous, comme-ci nous étions désormais lié par un fil invisible et que la moindre erreur pourrait à jamais coupé. Je ne veux surtout pas que cela arrive, parce que je viens de me rendre compte que je tombe amoureuse. Pour la première fois de ma vie, j'accepte le vampire que je suis. Mais, je ne veux pas camoufler que je suis la cousine de Marion, si toutefois, c'est bien de cet homme qu'elle m'a parlé. Il faut que sache sans pour autant briser le secret qu'elle m'a confié. C'est étrange, mes mains tremblent, ma respiration s'accélère, mes yeux cherchent les siens. J'ai besoin de ça ! De ses iris qui rencontrent les miennes, de ses mains qui rencontrent la douceur de mon visage. Je ne suis plus maître de mes gestes, de mes paroles et doucement, je me laisse guider par mon coeur

« Je m'appelle Rebecca Marsh, Becca pour les amis, je suis l'animatrice de la radio de l'academy, tu es le seul avec ma cousine Marion et le directeur ...et personne d'autre connais mon existence, personne sais que je vis cacher ...»

Pendant tout ce temps, mon regard ne l'a pas quitter. Je scrute ses gestes, ses yeux, me demandant comment va-t-il réagir ? Que va-t-il se passer maintenant ? Va-t-il s'enfuir ? Et cette peur qui vient d'apparaitre. Peur d'avoir détruit ce qui se passe entre nous ? Ais-je encore une chance que ce lien reste intact ? En somme, peu importe ! je sais que pour moi ce fil qui nous a liés ne se brisera pas, que mes sentiments ne changeront pas. Que je continuerais à l'aimer parce que sans le savoir, il vient de voler mon coeur et que je lui accorde ma confiance.
   

par humdrum sur ninetofive


   
Rebecca Marsh
Rebecca Marsh

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Ma petite vie:
Académicien
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Face : Pardonne-moi !(Becca & Killian) Tumblr_n39uguMAYy1qisd43o4_250
Mes bougies : 21 ans
Mes petits mots : 218
Localisation : au 2éme étage dans le studio de radio (la plus pars du temps).
Emploi/Etude : Membre du personnel invisible / Tien un studio Radio
Célébrité : Eliza Taylor
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Pardonne-moi !(Becca & Killian)
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