Je soupire d’aise à ses mains sur mes fesses. J’avais envie de me retrouver nu contre elle. Je ne portais que mon pantalon défait. Je glisse mes mains dans le sien, le faisant glisser à ses genoux. J’empoigne ses fesses et je glisse mon pouce entre celle-ci, caressant trou. Le doigt de mon autre main, allant titiller l’entrée de sa virginité. Je l’embrasse, mordillant sa lèvre inférieure.

Touche combien je suis dur, il n’appelle que toi.

Je lâche ses fesses pour descendre l’une de ses membres sur mon membre, pour qu’elle le sert et constate la durcitée de mon sexe. Je tiens son poignet et fais glisser sa main le long de ma verge. Je lui souris, la regardant.

Tu sens à quel point je te réclame?

Je la laisse me caresser.

Mon ange. Mon amour. Ma princesse. Je l’ai récupéré et nous allons continuer notre vie d’amour. Elle sur moi, je me glisse entre ses fesses pour atteindre sa virginité. Pour m’insérer d’un seul coup en gémissant. Je n’en pouvais plus d’attendre. Je l’embrasse avidement, avec la langue. Avec les lèvres. Caressant son dos du bout de mes doigts. Je m’élance en elle, de haut en bas de mes vas et viens. Mes lèvres se détachent des siennes pour atteindre son cou. J’hume sa douce odeur, son sang m’attire, comme jamais il ne m’a attiré. Mes doigts frôlent sa carotide, mes crocs s’allongent. Et je deviens vampire.

Mords-moi ma princesse…

Je frôle son cou de mes crocs, je la sens caresser le miens de ses crocs. Je ferme les yeux et plante mes canines dans sa carotide. Son sang chaud, coule dans ma gorge. Je sens alors mon sang sortir de mon corps et peu à peu atterrir dans la gorge de Marion. Je ressens de nouveau son amour pour moi, la peur qu’elle a eu plus. Je retrouve enfin ce lien. Je bois son sang, lui faisant l’amour.

Je continuais de lui faire l’amour. Alors que mes crocs se retirent de son cou au même moment que les siens, qui se retirent du mien. Je lèche sa plaie à son cou. Je la regarde dans les yeux, lui rendant son baiser. Je souris en coin, pas inquiet de ses paroles. Je sais très bien que ce n’était pas son intention. Je caresse sa joue. Me collant plus à elle, alors que je sens ma jouissance naitre en elle, me déversant de mon liquide séminal en elle. Je gémis pleinement, collé contre elle.

Marion, jouis pour moi…

Mes mains se baladent dans sa chevelure blonde. Mes lèvres rencontrent la peau de son corps. Donnant encore quelques coups de reins avant de me retirer d’elle. Je me sentais apaisé, je ressentais l’amour qu’elle me portait. Je me pose à ses cotés. Mon regard dans ses yeux, je lui souris.

Je t’aime, épouse-moi.

Lui dis-je tout en caressant sa joue du bout de mes doigts. Posant mon front contre le sien. Et si elle accepte, elle aura la surprise de sa vie dans quelques minutes.

J’avais l’impression que mon cœur se remettait à battre après qu’elle ait accepté. Je sers sa main dans la mienne. Mes yeux dans les siens. Mon sourire pour elle. Mes lèvres se déposent sur les siennes, caressant sa joue. Mon front se colle par la suite au sien. J’aimais faire ça. Mon nez se frotte au sien.

Marion, tu me rends si heureux. Attends, ce n’est pas tout.

Je me lève du lit, enfilant juste mon caleçon et je me dirige à l’un de mes tiroirs de ma commode. Il y avait longtemps que je n’y étais pas allé y fouillé. Il y avait donc de vieux vêtements que je n’ai pas portés depuis plus de 500 ans. D’en dessous d’une pile de vêtements, j’en sors une petite boite rouge couleur sang en velours. Verrouillé d’un vieux système de code. J’apporte la boite sur le lit et la dépose devant elle. Je fais le code et je l’ouvre, face à elle. Le contenu en dévoila une bague de fiançailles en argent solidifié avec l’or. Une série de petits diamants azure, de la même couleur que mes yeux, se dessinaient en l’emblème de ma famille. Ce n’était pas une bague discrète, comme l’on pouvait voir ses jours si sur le doigt d’une femme fiancée. Je prends la bague et la lève vers ses yeux, pour qu’elle l’admire.

Cette bague était destinée à ma fiancée, en l’occurrence toi, oui j’ai mis plus de 1000 ans avant de te trouver. Même si…. Cela fait plus de 300 ans que j’ai des sentiments pour toi. Je t’ai vu grandir dans l’ombre. Je t’ai vu devenir un vampire. J’ai toujours été présent dans ta vie, sans que tu ne le saches, jusqu’à ce qu’on t’assigne à moi en guise de protégée. J’ai promis à ton père de le faire et j’ai tenu ma promesse. Et aujourd’hui, notre relation nous a menés à ce que nous sommes. Deux amoureux qui ne cherchent qu’à le rester. Ce lien que nous avons, nous prouve que nous sommes faits pour l’éternité. Comme tu sais, ce genre de lien est rare et nous n’avons pas hésité à accepter de le faire. Alors, cette bague de fiançailles te revient de droit ma princesse. Mon père sait très bien ce qu’elle représente et quand nous serons mariés, il ne pourra plus rien contre nous. Dans 100 ans, nous aurons la paix. Il croyait que jamais elle appartiendra à une femme qui m’est destiné, sachant très bien que ça risquait de ne jamais arrivé. Il a eu tort. C’est ce mariage et cette bague qui sauvera nos vies. J’ai les joncs qui vont avec.

Je prends sa main et je lui enfile la bague, le lien entre nous devient plus fort. Je prends dans la boite un pendentif que je passe autour de mon cou, l’emblème de ma famille à la couleur de mes yeux. Signifiant que j’appartiens à une femme.

Je savais ce que ces fiançailles allaient représenter. Une pur liberté au niveau de notre vie privé. J’avais peut être enfreint le règlement de l’académie, mais nous allons trouver une solution. De toute façon, il faut que Marion reste morte aux yeux de tout le monde, pas qu’aux yeux de mon père. Je caresse sa joue. Il fallait trouver la solution avant même que l’on décide de rentrer. Je soupire doucement.

Ma princesse… es tu prête à changer d’identité?

Je la fixe, voyant son regard plein de questions. Nous n’aurons pas le choix. Elle devait changer de nom, complètement. Pas que son nom de famille. Des Marion, ça ne cours pas les rues. Je pose mon front contre le sien.

Il faut que tu restes morte aux yeux, même de l’académie.

J’étais soulagé de savoir qu’elle acceptait l’idée de passer pour morte, alors qu’elle ne l’était pas vraiment et surtout, de changer d’identité. Mais dans le fond, elle n’avait pas le choix. Si non on pouvait se dire adieu. C’était une preuve d’amour de vouloir faire ça pour moi. Je caresse sa joue et lui souris.

Oui, ce prénom me va, ne manque plus qu’à te trouver un nom de famille. Mais ça ne sera pas facile.

Je dépose mes lèvres sur les siennes. Je l’embrasse et puis je pose mon front contre le sien. Je soupire doucement. Je sais que tout ça sera compliqué. Je sais qu’elle devra s’adapter à des chose qu’elle n’a pas l’habitude de faire. Devenir complètement différent surtout. Je caresse sa joue avec mon pouce.

Que dis-tu d’être en brune?.. .Et je sais qu’on y arrivera et que tu seras en sécurité mon amour.

J’essayais d’oublier que je pouvais ressentir la peine qu’elle avait. Et je n’étais pas con. C’était à cause qu’elle devra dire adieu à Marion pendant 100 ans. Ça me rappelle de vieux souvenirs. J’avais eu tord et elle avait eu raison. J’essaie de la changer. Je la lâche pour me lever du lit et enfiler quelque chose à me mettre. Il est temps de se mettre en route et de rentrer. Peut être que je devrais lui rendre sa liberté. La laisser décider à savoir si elle reste avec moi ou préfère rester Marion et partir loin avec Rebecca. Je n’empêcherai pas Marion de dire la vérité à Rebecca, je sais que cette fille gardera le secret. Elle fait partie de notre secret. Je soupire, perdu dans mes pensées. Je m’habille, dos à Marion et lui dit.

Habille toi, on rentre.

Je ramasse de nouvelles choses à emporter et les mets dans un vieux sac que je possédais ici. Mon sac sport, je l’avais laissé près du canot de sauvetage. Je place mon pendentif dans mon t-shirt. Et je pose mon sac près de la porte. Je rejoins Marion qui était presque prête.

Je te conduirai là où tu as envoyé Rebecca. Je crois que c’est mieux ainsi. L’idée de te faire changer d’identité était mauvaise. Je passerais te voir toutes les semaines. Je t’avais promis de ne pas te changer, alors je ne le ferai pas… en route.

Je me rends à l’entrée du manoir pour attendre Marion quand elle sera prête.