J’aimais cette proximité avec elle. Je l’aimais tout simplement et amoureusement et pour l’éternité. Elle avait réussi, tant bien que mal, à retirer mon t-shirt. Je lui retire le sien, alors qu’elle me caresse. Et d’une main, je défais ma ceinture et déboutonne mon jeans. Je retourne à caresser sa joue, tout en lui rendant ses baisers, tendres, langoureux et amoureux. Une de main se pose contre l’écorce de l’arbre. Me collant encore plus contre elle. Frottant mon entrejambe contre sa cuisse à travers mon jeans. Mes lèvres se portent à son cou, le baisant, le léchant pour retrouver de nouveau, ses douces lèvres.

Je suis tout à toi, fais de moi ce que tu veux.

Mes mains se posent sur chacune de ses hanches. Je commence à les monter, le long de celle-ci, les caressant du bout de mes doigts, jusqu’à atteindre sa poitrine. Je me penche pour mettre l’un de ses mamelons entre mes lèvres. Je le suçotte doucement. Finalement, je suis en train de faire ce que je veux d’elle.

Je souris contre ses lèvres. J’aimais l’entendre me dire qu’elle n’en pouvait plus. Qu’elle ait envie de moi. J’étais maintenant nu devant elle et elle aussi, l’était devant moi. Je n’avais pas peur que l’on se fasse surprendre. Je continue de l’embrasser, tout en soulevant l’une de ses jambes. Pour me donner plus accès à sa virginité. Je caresse ses lèvres intimes. Et de mon autre main, je vais titiller son bouton sensible avec le bout de membre bien durcie. Je gémis à nos touchés de nos deux sexes ensemble. Je finis par me glisser en elle. Baisant son cou et son épaule. Ma main va caresser son sein, titiller son mamelon de mon indexe et de mon pouce.

Échangeons nos sang mon ange.

Je m’élance en elle, gémissant, mes crocs sortis, attendant son autorisation de prendre son sang. Cela était encore plus excitant de boire le sang de son partenaire tout en faisant l’acte sexuelle. J’avais envie de ce lien encore et encore.

Je souris, alors qu’elle me demande si je suis sur de vouloir faire ça. Je sais très bien ce que ça impliquerait, beaucoup pour nous deux et je suis certain de vouloir lui appartenir jusqu’à ce que la mort nous sépare ou pour l’éternité. Je plonge mon regard dans le sien. La voyant penché plus son cou, me signifiant qu’elle le désir aussi. Je caresse celui-ci.

Oui c’est ce que je veux. Pour l’éternité, toi et moi.

Je repris mon va et viens, penchant à mon tour mon cou dans la direction de sa bouche. Je voulais qu’elle me morde en même temps que moi. Mes lèvres baisent doucement sa carotide. Mes crocs s’allongent un peu plus et me voilà prêt à prendre son sang.

Mords moi, mon amour.

Je ferme les yeux et mes crocs se plantent dans sa chair en même temps qu’elle le fait sur mon cou. Je gémis doucement. M’enfonçant encore plus en elle. Je bois son sang, qui dégouline de chaque coté de ma bouche. Je me sens bien, mes sens s’intensifient. Je suis tout à elle maintenant.

J’aimais l’entendre gémir pour moi. Nos crocs retirés de nos corps. Mes élancements se font plus rapides. Plus sauvages. Plus brutales. C’est-à-dire, plus vampiriques. Ses ongles dans mon dos déclencha mon apogée. Je jouis finalement en elle. Gémissant son prénom. Caressant sa chevelure blonde ainsi que sa joue.

Je t’aime encore plus Marion. Je sens ton cœur lié au miens. Je ressens tout l’amour que tu me porte… Je t’aime tellement.

Je plonge mon regard dans le sien et je l’embrasse langoureusement. Un dernier coup de reins se fit en elle. Alors que je venais de finir de me vider dans son corps. Je me retire d’elle, sans pour autant me décoller. Mes lèvres dansent sur son visage et son cou. Je caresse son ventre du bout de mes doigts.

Il faut reprendre la route mon ange.

Lui murmurais je à l’oreille. Je me décolle de son corps. Pour enfiler quelque chose de propre dans mon sac sport.

Nous reprenons alors notre route. J’étais tellement un vampire âgé que j’avais su nous conduire sans tracas au port. Nous avions fait la route pendant trois jours. Une fois au port, nous réussis à prendre bord sans se faire voir. Le voyage sera long, 5 jours. Je me sentais mal d’y laisser Marion dans ce coin de bateau lugubre. Je la sers contre moi. J’avais la dalle, elle avait sans doute la dalle aussi. Je caresse son dos. J’avais qu’une seule envie en ce moment. Tuer quelqu’un sur ce bateau pour me nourrir.

Je sais que tu sais ce que j’ai envie de faire…. Retiens… s’il te plait.

Je me sentais pas bien parce que j’avais trop faim. Et se lien que nous avons, nous permettait de savoir ce que l’autre ressens. En ce moment, moi c’était un mal être. Une faim atroce. Depuis mon accident ce jour là, dans la forêt, pendant ma rupture avec Marion, j’ai un mal être quand je suis assoiffé.

Marion…

Mon corps devint trop lourd pour bouger. Je la lâche et m’appose contre un tonneau de vin. Faible. Je me demande si un vampire peut tomber malade…

Je n’ai pas pu l’empêcher de partir. J’étais trop faible pour cela. Je ne l’aurais jamais laissé aller si j’avais été apte à ne pas la laisser aller. Je me sens coupable. Je m’en voudrais si je la perdais ce soir. Je m’assoupie un moment. Combien de temps? Je ne sais pas. Mais je me fis réveiller par un bruit sourd dans la cale du bateau. Un instant, je crus qu’il s’agissait de Marion. Mais c’était un homme qui passa à ma hauteur. L’odeur de son sang m’éveilla. Mes crocs d’eux-mêmes sortirent de mes gencives. Je saute, sans savoir comment, sur lui. Un évènement comme celui-ci. Ça ne m’était jamais arrivé en 1500 ans. Je me découvrais un coté de vampire que je ne me connaissais pas. Cela ne me prit qu’une fraction de seconde pour attaquer ma victime. Mes crocs se plantèrent dans la chair de son cou et je le vide de son sang. Me voilà rassasié et en pleine forme. Je fus plus attentif à Marion. Je la sentais en danger. Je ressentais sa soif, son malaise. Elle n’avait pas réussis à trouver de quoi se nourrir. Inquiet, je pars à vitesse vampirique à travers les ponts sur le bateau. Je la trouve à l’extérieur à la croupe. Inquiet, je me penche au sol, pour la prendre dans mes bras. Ma main caresse sa chevelure.

Marion ? Mon ange, ma princesse… tu m’entends?

Ses lèvres desséchées. Je me perce le poignet et laisse couler mon sang sur ses lèvres, jusqu’à ce que je la voie sortir sa langue. Je pose alors mon poignet contre ses lèvres.

Bois… ça va aller.

Ma main caresse sa joue. Être arrivé quelques secondes plus tard. Elle serait dans un coma illitique. Et je n’aurais pas pu la sauver. Pas ici. Maintenant, il va me falloir une nouvelle proie pour mieux la nourrir. Elle s’agrippait à mon bras pour boire mon sang.

Je ne lui en voulais pas. C’était à moi de prévoir mieux l’aventure. J’aurais dû avoir plus de poches de sang sur moi. Je caresse sa joue et lui souris. Mon front se colle au sien. Je l’embrasse tendrement.

L’important c’est que tu ailles bien d’accord. On va te trouver un humain pour te nourrir. Je sens bien que tu vas pas assez bien encore.

Je l’aide à se relever. Ne lâchant pas sa main. Je la dirige à la cale, là ou des marins dormaient pour la nuit. Je les avais vu après avoir tué celui qui avait osé passer près de moi. Nous descendons à la cale du bateau. Je fis signe de silence avec mon doigt en regardant Marion. Je la dirige jusqu’aux couchettes. Je lui pointe un marin qui ne me semble pas assez fort pour se défendre s’il nous surprend.

Vas y, il est à toi. Lui dis-je tout bas.