Nous marchons tout en parlant. Je devrais sans doute m’y faire. En 1500 ans, j’ai été seul, sans attache, sans amour et toujours seul pour faire mes missions. Mais aujourd’hui, ma vie était différente. Je m’étais adoucie, mais uniquement en présence de Marion, parce que je l’aime. Elle est mon premier amour depuis ma transformation. Je la savais d’un caractère, tel le mien. Je savais la calmer et elle savait me calmer. Nous étions une seule et même personne quand nous sommes ensemble. Nous étions totalement différents. Oui cela était vrai qu’elle ne savait rien de moi. Je déteste parler de moi. Mais je pouvais faire exception à ma règle.. J’entrelace mes doigts aux siens et je débute mon discours.

Tu connais mon caractère, ce qu’est ma famille. Personnellement, je n’ai jamais parlé de moi. Mais pour toi, je ferai exception. Je suis quelqu’un de peu fréquentable. Qui déteste le monde, solitaire et mauvais en générale. Personne ne me marche sur les pieds, ils savent très bien à qui ils ont à faire. Mais avec toi, je suis une autre personne. Quelque chose chez toi me calme. Ta présence m’adoucie… Ma mère est morte en couche, en me donnant naissance. Mon père à jouer son rôle de père avec moi jusqu’à mes un an et puis une nouvelle mère est entrée dans ma vie, elle m’a donné un frère à mes 4 ans. Que je détestais pour mourir, parce que mon père n’avait d’yeux que pour lui. À ses yeux, j’étais l’enfant trompé, perdu, détestable. J’étais fragile, je ne savais pas me défendre. On me détestait. J’ai grandi en devenant un enfant mauvais qui se défendait du mieux qu’il pouvait. Qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. J’ai appris à détester tous les gens autour de moi. Jusqu’à ce que je tombe amoureux d’une fille. De la mère de mes jumeaux. Elle a su m’adoucir, m’aimer et prendre soin de moi. J’étais un père autoritaire et sévère, mais j’adorais mes enfants, je les protégeais. Mon père est devenu vampire quand j’ai eu 17 ans. C’est à partir de ce jour qu’il a voulu me transformer. Il n’a pas voulu de ça pour son plus jeune fils, oh non, pour lui, il était trop important pour lui infliger cette malédiction qu’il m’a infligé. Il a donc grandit et fondé une famille. Il est mort de vieillesse et a eu une belle vie. J’en veux à mon frère. Je n’ai pas eu cette chance de mourir heureux. J’ai tué ma propre femme quand j’ai transformé mes fils quand ils ont eu 20 ans. Elle m’a menacé de dire ce que j’étais. Par la suite cette guerre qui a décimé la famille Hunt est arrivée. Mon père avait transformé un tas de gens en vampire, moi que très peu. Je n’ai pas beaucoup de progénitures vampires. Je crois que seuls mes fils le sont. Mon père a été le chef de famille jusqu’à ce que je l’ai cru mort il y a des centaines d’années. Me retrouvant seul avec mes fils de ma famille. Depuis ce jour, je suis à l’académie à la volonté de ton père et de la famille de mon meilleur ami.

Je m’arrête pour regarder Marion, ma main contre sa joue. Mon regard dans le sien.

Je ne suis pas un bon vampire. Mais je sais qu’avec toi je suis bon et que tu me rends bon. Et je n’ai pas le droit de t’empêcher d’être celle que tu as toujours été, parce que moi-même, je ne suis pas dans le droit chemin quand je ne suis pas avec toi. Je tue sans vergogne encore aujourd’hui. Je torture des gens pour le plaisir. Je jouis à le faire. Je n’ai pas changer, seule toi me change quand je te vois.

Je me remets à marcher, restant silencieux, le temps qu’elle digère mon discours. Je veux qu’elle réalise qu’elle a à faire au pire vampire de la planète.

Au faite… je viens de la Norvège... mes origines sont Vikings.

Nous marchons un long moment encore avant de s’arrêter pour la nuit. Juste avant le coucher du soleil. J’avais prévu de ne pas se déplacer pendant la nuit, où quelques heures. Une fois un endroit trouvé je pose mon sac de sport au sol près de l’arbre. Nous sommes toujours dans une forêt. Même si la rue serait plus sécuritaire, je préférais être caché en forêt et en danger que de me faire abordé sur la route et ne pas savoir quoi dire. Je regarde l’amour de ma vie.

Moi aussi je t’aime. Dis je une heure après qu’elle me l’ait dit.

Je sors de mon sac une couverture chaude, j’avais tout prévue et je la pose sur le sol pour commencer. Je m’y assois et attira Marion dessus, la prenant par la main. Je la sers dans mes bras, alors que je glisse mes mains dans le bas de son dos sous son haut pour le caresser. Je pose ma tête contre la sienne et soupire longuement.

J’ai hâte d’avoir enfin la paix et pouvoir crier sur tous les toits que je t’aime.

Je ferme les yeux, profitant de ce moment calme.

J’avais de la chance que ce soit moi qu’elle ait choisi, et non l’autre con de Killian. Oui je lui en veux, oui je le déteste. Parce que j’ai failli perdre Marion. C’était une évidence, que Marion, avec moi, elle n’aurait jamais été heureuse, mais qu’avec lui probablement plus. Alors j’ai eu de la chance qu’elle me choisisse. Je la sers contre moi un peu plus, alors que je me colle le dos contre le tronc d’arbre, ainsi que la tête. Malgré les évènements, j’étais heureux d’être seul avec elle. Je caresse ses bras.

Un jour, tout ça arrivera…. Quand tu ne seras plus étudiante dans cette école.

Sa tête posée contre mon torse, j’embrasse son crâne. Par chance qu’il ne faisait pas froid. Nous étions bien. Je reste aux aguets toute la nuit. Pendant que Marion pique un sommes quelques heures. Je dormirai quand j’en aurai le droit. La forêt n’était jamais sur la nuit. Je pose ma joue contre le dessus de sa tête. Je soupire doucement. Maintenant, j’étais heureux d’être un vampire. Parce que j’avais quelqu’un à aimer et quelqu’un qui m’aimait en retour. Cela aurait pris 1500 ans avant que je n’ai le droit au bonheur. Et je ne voudrais que jamais ça ne s’arrête.

J’étais aux aguets tout le temps que Marion dormait. Caressant ses cheveux un moment et son dos à un autre. C’était si calme dans la forêt cette nuit. Et si noir pour un humain, dans mon cas de vampire, je voyais bien ce qui avait autour de nous. Quand elle se réveilla, je lui souris et me dit que je devrais dormir un peu, mais non. On avait assez perdu de temps. Je la pousse doucement au lieu de poser ma tête sur ses genoux et je me levai.

Tu prendras le prochain tout de garde, la nuit prochaine. Il faut continuer notre chemin. On ne peut pas se permettre une nuit complète de sommeil.

Je prends sa main pour l’aider à se lever. Je reprends la route à travers les arbres. Marion sur mes pas. Je sors deux poches de sang et en tends une à l’amour de ma vie.

Je sais que ce n’est pas à la source, mais ça nous permettra de ne pas devenir fou et attaquer et se faire remarquer.

Je souris en coin et déchire ma poche de sang avec mes dents. Je la bois goulument tellement j’ai soif. Je n’ai pas l’habitude de me rationné, mais je n’aurai pas le choix le temps du chemin.

Nous marchons dans la pénombre de la nuit. Main dans la main. Je la sers doucement quand elle me demanda ce que j’avais dit au directeur pour qu’il me laisse l’amener avec moi. Je la regarde tout en marchant.

Babysitting, tu te rappelles? Tu es censé être ma protection jusqu’à nouvelle ordre et on ne m’a pas encore retirer cette responsabilité Le directeur n’a pas eu besoin que je lui fasse un dessin. Et puis, même s’il aurait refusé, je t’aurais quand même amené. Parce que je ne peux vivre sans toi Je sais je te fais prendre des risques alors qu’en générale je me le refuse venant de moi.

Je sers un peu plus sa main dans la mienne. Mon amour pour elle, était plus fort que tout ce qui existait autour de nous. Et je ne me voyais pas, partir en la laissant au château et en danger. Elle était bien plus en sécurité avec moi qu’au château à m’attendre

Son baiser m’avait fait frissonné. Fermant les yeux, j’avais profité du moment. Ma caressant sa joue. Notre marche repris de plus belle. Elle me posa la question, depuis combien de temps j’étais ici. Elle sera sans doute surprise de savoir que j’ai participé à la fondation de l’école. Je lui répondis, lui dévoilant, pratiquement ma vie. Ce que je n’aurais jamais fait avant.

Je suis ici depuis la fondation de cette Academy. Le père du directeur, et bien… était un grand ami. Je connais Nightingale depuis sa naissance. Il est… il est mon meilleur ami. J’ai pris soin de lui avec son père. Ce n’est pas pour rien, qu’il ta mit entre mes mains. Il me connait mieux que quiconque. Il sait qui je suis et que je saurais te faire changer de comportement. Et pour la mission, il savait très bien qu’il ne pouvait rien me refuser. Par contre, s’il savait ce qui se passe entre toi et moi. J’aurais le droit au pire sermon de l’univers. Je ris. Si ça se trouve, je suis le plus vieux gardien de l’academie et peut être même, l’un des premiers.

Je souris en coin. Observant sa réaction. Elle n’était pas la petite amie de n’importe quel vampire. Elle était la mienne et quiconque essaiera de lui faire du mal, aura à faire à moi.

Nous marchons déjà depuis 3 heures depuis qu’on a commencé cette conversation. Oui elle a sans doute raison. Je dois le dire au directeur pour notre relation à Marion et moi. Ça m’évitera des ennuis. Peut être qu’il le prendra mieux que je le pense. Je n’avais pas lâché sa main. Le soleil commençait à se lever à l’horizon. Je m’arrête un moment pour regarder cette splendeur. D’habitude à cette heure, je suis déjà en garde à surveiller l’académie sans pouvoir profiter de ma vie et du moment présent. Depuis des centaines d’années, je n’ai pas réellement eut de temps à moi. Alors j’en profiterai pendant le périple avec Marion.

D’accord. Je le lui dirai dès notre retour. Ça te va? Et puis, tu es comme tu es. Le « vieux sage »(je ris)  te dit de ne pas te forcer à être quelqu’un d’autre pour lui. Je t’aime comme tu es ma princesse, ne l’oublie jamais.

Ma main se retrouve contre sa joue à la caresser et mes lèvres, viennent lui voler un baiser langoureux. Plus  on s’embrassait pendant le périple, plus j’avais envie de me retrouver avec elle. Nous savions tous les deux que notre dernière relation, remontait à ce moment de nos retrouvailles. Alors ça faisait un bail. Mais chaque fois qu’on se retrouvait, s’était encore plus magique que toutes ces autres fois. Je ne reprendrai pas la route avant que le soleil soit assez haut. Il commençait à peine à se lever. J’embrasse le cou de ma princesse, alors que je murmure contre son cou.

Tu me donne chaud, chaque fois qu’on s’embrasse…

C'était la première fois qu'on s'embrassait autant dans une journée. Nous avons une heure devant nous. Je savais qu’elle m’avait entendu, malgré mes paroles basses.

Elle ne me forçait en rien. Elle avait raison, il devait le savoir. Parce que j’ai confiance en lui et que si je ne lui dis pas. Il risque de m’en vouloir et de croire que je n’ai pas confiance en lui. Oui dès notre retour, je lui en glisserais mot si l’Academy n’est plus en danger. Il le prendrait peut être mieux, alors que j’aurais sauvé son royaume. Nous nous étions arrêtés quelques instants. Je souris en coin quand elle me demande de prendre une pause. Elle avait lu dans mes pensées. Ou alors, nous sommes trop souvent ou toujours sur la même longueur d’onde. Ses caresses sous mon haut, m’allumaient de plus en plus. Mes mains se glisse dans son dos jusqu’à son pantalon, pour enfouir mes mains dans celui-ci et attraper ses fesses et les enfermer dans les paumes de mes mains.

Vos désirs sont vos ordres ma princesse. Je suis ton à toi trésor de ma vie.

Mes lèvres se retrouvent sur les siennes. Ma langue demandant accès à la sienne. Je caresse son joli fessier, pendant qu’elle « essayait » de retirer mon t-shirt. Vu que ce n’était pas facile, comme je ne voulais pas cesser le baiser langoureux, que nous partagions. Je la force à se reculer, j’aimais lui faire faire cela. Elle heurta un arbre, deux fois plus large que sa propre taille à ses hanches. Je me colle à elle et mes baisers se retrouvèrent dans le creux de son cou.

Je t’aime mon amour.