Amour ou pas, je mérite ce qui m'arrive.

Cela faisait trois mois que Marion et moi étions éloignés. J’avais perdu sa confiance et je n’avais plus eu qu’à accepter les fait, cet éloignement entre nous. Sa grossesse commençait à se voir et nous n’en parlons pas beaucoup non plus. Le médecin venait régulièrement pour le suivis, mais je n’étais pas présent. J’Essaie de lui laisser le plus d’espace possible et la laisser respirer. Mon portrait est toujours là où je l’avais déplacé ce jour là, entre les deux pires Dark’ que James avait tué. Moi je suis son ennemi qui est toujours vivant… mais passons outre.

Aujourd’hui, nous étions obligés d’aller à l’académie pour un traité de paix. À mon avis il ne sera pas utile, comme les deux plus grandes familles sont en froid en ce moment et en plus nous allons être obligés de faire comme ci nous étions le couple le plus unis du monde, alors que c’est faux. Belle exemple à montrer… Nous étions faux en ce moment, donc pas les meilleurs pour signer ce traité de paix. Marion et moi faisons chambre à part. J’ai donc retrouver cette petite chambre qui m’avait servi de nid quelques temps à une époque, macabre mais douillet tout de même. J’étais assis sur mon lit, alors que mon sac était fait. Je n’aimais pas trop cette idée d’aller là bas et encore moins de faire semblant que tout va bien dans notre mariage, alors que c’est faux. Je finis par descendre et rejoindre Marion. Je suis prêt, on peut y aller. On s’adressait tout de même la parole, mais il n’y avait rien de plus que des « bonjours », « bonne nuit » ou encore des « as-tu vu mon tel ou tel truc ». Je passe donc à ses cotés pour quitter ce manoir qui me sert de prison depuis trois mois, même si je ne me gêne pas pour quitter la majeure partie de mon temps cet endroit désert de vie heureuse. Je prends donc les devant pour se rendre à l’académie, alors que la route se fit en silence tout au long. Nous voilà maintenant dans le bureau du directeur. Il allait surement nous assigner notre chambre… Je dormirai sur le fauteuil et elle prendra le lit.

Amour ou pas, je mérite ce qui m'arrive.

Nous voilà dans notre chambre, et pourquoi il a fallu que ce soit la mienne? Je m’enfonce à l’intérieur gardant mon sac dans ma main, alors que Marion s’installe déjà. Je la regarde faire et elle ouvre la bouche pour la première fois ou presque en trois mois. Je l’écoute. Ah, elle cherche à me faire comprendre qu’elle a besoin de moi pour baiser. Moi cette chambre me rappelle plus ma vie de gardien ici, avec ce souvenir de ma vie avec elle, le plus agréable oui de tout ceux vécu dans cette chambre. Je m’assois sur le lit et elle poursuit son discours. Pourquoi elle a choisi cet événement pour me dire qu’elle avait envie de se retrouver? Pourquoi ici, à ce moment là de notre vie, parmi tous ces gens, sans aucune intimité et solitude entre nous? Sans doute parce que nous sommes dans la même chambre, mais nous ne sommes pas obligé de baiser pour dormir dans le même lit non? Même si j’avoue que notre amour me manque, j’ai une rancune en ce moment, même si tout est de ma faute, c’est comme ça.  Je la regarde. Comme ça? Tu me pardonnes ici à l’académie parmi tous ces gens? Où tu le fais que parce qu’on se retrouve tous seuls dans cette chambre pendant quelques jours? Et comme tu parles de notre... première fois dans cette chambre, tu me dis me pardonner parce que tu as envie de moi j’imagine, parce qu’on se retrouve seuls tous les deux dans une même pièce pour la première fois depuis trois mois... C’était trop facile, elle me donne pardon comme ça en me disant que je lui manque avec aucune parole qui me prouve qu’elle le souhaite vraiment se pardon, c’est trop facile, elle cherche juste à satisfaire son manque de sexe, encore plus fort parce qu’elle est enceinte. Même que pendant ces trois mois je n’ai pas participé à ce début de grossesse et au suivi avec le médecin au manoir. Je soupirent baisse le regard. Pourquoi ici? Qu’est ce que tu attends de moi?

Amour ou pas, je mérite ce qui m'arrive.

C’est sur que c’était évident que c’était pour attendre quelque chose de moi ou m’utiliser. Elle vient de confirmer ce que je croyais. Je soupire, alors qu’elle part chercher quelque chose dans son sac. Je ne dis rien, je la laisse parler jusqu’au bout. Elle me sort une photo que je ne connaissais même pas l’existence, me demandant même qui avait pu la prendre ci la pose se trouve avoir été prise le lendemain de notre première fois... et puis de nos jours, on n’imprime plus ce qu’on prend en photo, nous les gardons dans nos téléphones cellulaire. Je prends la photo pour la regarder. C’est toi qui t’es éloigner pendant trois mois, me mettant de côté de tout ce qui nous concerne, si une photos que je ne connaissais pas l’existence est mieux comme présence que ma vrai présence, c’est ta préférence, mais à moi... ça me brise le cœur de savoir ça... et puis oui, je mérites d’être sur ce mur. J’ai mérité ta rancune envers moi, cet éloignement. Mais maintenant, je sais très bien que nous ne retrouverons jamais cette complicité que tu as sur ta photo. Je lui remets sa photo, elle lui appartient, elle avait été la seule à connaître son existence jusqu’à aujourd’hui. Je pose ma main sur mon pendentif à mon cou, je ne le retire jamais. Je ne la regarde même pas une seule fois dans les yeux. Maintenant, elle m’affirme qu’elle ne m’utilise pas alors qu’elle a dit le contraire il y a deux minutes. Mais elle profite de la situation, du fais qu’on se retrouve seuls dans cette chambre pour essayer de reprendre contact. J’avoue que j’aurais préféré que ce soi au manoir il y a quelques temps. Pourquoi maintenant? Parce que nous sommes obligés d’être dans la même pièce pendant quelques temps. Certes, c’est la seule raison de vouloir ce renouement, elle n’aurait pas décider cela si nous étions toujours chez elle dans le manoir Croft.On peut bien parler, seulement parce que tu me le demandes. Je la regarde. Et tu sais très bien comment je vais, je ne sais même pas pourquoi tu poses la question... et tu sais très bien que je t’aime aussi, mais cette complicité fusionnel c’est envolé... tu sais très bien qu’on ne sera plus jamais le couple que nous avions été. Je regarde sa main en train de caresser la mienne. Meme si on repars sur de bonne base, le passée ne sera jamais effacé. Ça nous retombera toujours dessus. J’attrape ses doigts avec les miens pour les blottir dans ma paume, soupirant.

Amour ou pas, je mérite ce qui m'arrive.

Je l’écoute encore et encore, et maintenant, elle m’affirme qu’elle cherchait un bon moment pour se rapprocher et me parler. Et comme de raison que j’avais eu, c’était le meilleur en étant ici ensemble dans la même pièce, donc elle n’avait pas autre choix que ce soit ici de toute façon. Je caresse sa main avec mon pouce tout au long de ses dires. Tu me connais mal... alors que je te connais par cœur... je ne t’en veux pas, parce que tout ça est de ma faute. Je suis l’unique coupable de ce qui nous arrive depuis le jour où on s’est retrouvé, Tu sais très bien que tout le mal qui nous est arrivé c’est à cause de moi. Je suis la source de nos malheurs. Je serais toujours la source de nos malheurs mon amour. Et je m’en veux pour ça. Je ne sais pas être un bon mari. Je ne sais même pas être déjà un bon père... ce bébé que tu portes je ne le connais pas. Tu es seule à vivre cette grossesse. A cause de moi, j’ai perdu trois mois d’évolution de se bébé. C’est comme ci... ce n’était pas le mien...  baisse le regard. Mais je comprends ce que tu dis tu sais, et si tu es calmé, je suis content qu’on puisse se rapprocher.Je t’aime aussi, de tout mon cœur.

L'amour fait mal, mais il reste la chose la plus puissante que l'on a.

Amour ou pas, je mérite ce qui m'arrive.

Je la regarde diriger ma main sur son ventre, c’était la première fois que je le touchais et que je pouvais sentir la petite bosse que ce bébé dormait sur son ventre. Ma main se pose à plat et vient caresser son ventre à travers le tissu. Je souris. Ca fait tout drôle... je sens des petits mouvements à l’intérieur... c’est le bébé ? Je regarde Marion. Oui, dans le fond, notre amour est de plus en plus fort, on reste unis malgré tout le mal qui nous arrive, mais ça me détruit ce mal, j’ai peur qu’un jour on se lasse de ses disputes et que l’on s’éloigne pour de vrai de l’un de l’autre. Je caresse toute la petite rondeur de son ventre, retirant ensuite ma main et venant la glisser doucement et avec hésitation sous son haut pour le caresser directement sur la peau, c’était encore plus agréable.

L'amour fait mal, mais il reste la chose la plus puissante que l'on a.

Amour ou pas, je mérite ce qui m'arrive.

Je caresse encore son ventre écoutant Marion toujours. Elle n’avait pas passé l’écho encore, je la remercie pour ça. Tu aimerais le savoir ou garder la surprise? En espérant qu’elle ne me demande pas ce que moi je veux en détourant ma question, j’aimerais savoir ce que elle, elle désir vraiment, pas ce que moi je désir. je viens déposer un baiser sur son ventre. Je le sens bien bouger, là où je caresse, on dirait que le bébé suit mon mouvement. Je souris, trouvant cela mignon et agréable. Je pouvais enfin participer à cette grossesse. Je profiterais un peu moins de la moitié. C’était sans doute une forme de punition à ce que j’ai fait à son père, mais je le méritais vraiment. Espérant que je serais à la hauteur. Tu sais, l’instinct maternelle est en chaque femme, la vie est fait ainsi, je ne vois pas pourquoi tu n’y arriverais pas. Je caresse tendrement sa joue.

L'amour fait mal, mais il reste la chose la plus puissante que l'on a.

Amour ou pas, je mérite ce qui m'arrive.

Je souris, caressant toujours la petite bosse. Elle voulait connaître le sexe et moi je voulais attendre, alors se sera les deux. Je veux une fille aussi, mais je veux attendre la naissance pour savoir. Donc, si tu veux savoir, tu demanderas au médecin le sexe, mais ne me le dis pas. Je souris et je viens l’embrasser longuement, caressant sa joue. Et puis je pose mon front contre le sien. Enfin tu m’es revenu, j’ai eu si peur que ça dur si longtemps. J’ai eu peur de ne pas pouvoir profiter du bébé avant la naissance et ne pas être là pour l’accouchement. Je soulève son haut et je viens embrasser son ventre et puis poser mon oreille dessus. Je pouvais entendre les battements de son cœur. Je souris, caressant son ventre.

L'amour fait mal, mais il reste la chose la plus puissante que l'on a.