Théodore Jefferson

Un père qui vous frappe depuis votre jeunesse, cela forge un caractère du tonnerre..« Bats-toi », « Arrête d'être aussi faible ».. Je n'étais jamais assez bien, pour lui, je n'étais jamais meilleur, peu importe ce que je faisais.. Je me suis battu, pour sa fierté, mais je ne l'ai jamais obtenu.. Je ne recevais que les coups, cravaches, fouets.. Je porte aujourd'hui encore, ces marques sur mon corps, ces marques, qui signifie la déception, que j'ai pu être à ces yeux.. J'ai subi cette souffrance, 18 ans, jusqu'à ma majorité, et alors, j'ai décidé de me tirer, j'ai pris mon courage à deux mains, pour faire mes bagages, pour me tirer de cette épave, alors que mon père était de sorti.. J'ignore la rage qu'il a connu, en rentrant, je n'étais plus là pour le découvrir, et je n'ai jamais croisé son chemin depuis ce jour.. Libre, j'ai pris soin de mettre deux recherches, à exécution, celle de ma mère, toujours resté inconnu, dans mon histoire, et celle du grand amour, auquel je croyais, toujours, malgré mes années de vie précédentes, dans le malheur.

Je l'ai trouvée, cette beauté, venu du ciel, une belle brune, magnifique, parfaite, à l'allure d'ange, je ne me doutais pas, qu'au fond, c'était bien l'inverse.. J'ai signé ma perte, à l'instant où j'ai accepté de me perdre dans ces yeux, lorsque j'ai accepté de lui offrir mon âme.. Un simple échange de sang, mais elle a tiré de mon âme, de ma personne, toute bonté, celle-ci n'existe plus, je ne vois plus qu'à travers ma vengeance qu'à travers ma haine. J'ai accepté toutes ces conditions, toutes ces exigences, ces crimes, que j'ai dû faire pour elle, délivrant un peu plus ma cruauté, jusqu'à sa disparition, jusqu'à sa fugue, sans aucune raison, je ne la comprends, du moins, j'ai quelques doutes, non confirmé.. Est-ce à cause de ce crime, que je n'ai jamais accepté, celui de mon père ? Malgré toute ma haine, voilà une limite, que je refusais de franchir, je n'étais pas encore prêt, je n'avais pas encore assez d'assurance, je gardais cette idée, pour plus tard, dans un coin de ma tête. J'ai erré, en son absence, à sa recherche.. Je voulais, j'avais besoin de réponse, d'explication, mais je ne suis jamais parvenu à lui mettre la main dessus. Je n'ai qu'un peu plus de haine, au fond de mon âme, une haine, que je délivre, sur des inconnus, humain, ou non, peu importe.. Découpage de membres, asservissements, horreur, blessure, je n'ai aucune limite, pour faire sortir ma rage, et exposer au monde entier, la haine, que j'ai en moi. C'est un message, que je laisse à ma créatrice, à travers ces victimes, un message, qui signifie qu'elle pourrait bien être la prochaine..

Aujourd'hui, une espèce, murmurée d'oreille en oreille, fait trembler notre monde.. Suis-je le seul, à ne pas craindre ces ignobles créatures ? Ne me pensais pas inconscient, je n'ignore pas, que ces créatures, pourraient nous détruire, en moins de temps, qu'il n'en faut, pour le dire, mais je n'ai pas peur d'eux, ma haine, l'emporte, par dessus toute cette peur, qui devrait me ronger, peut-être un jour, je réaliserais le danger, que je cours, contre eux, mais pour l'instant, j'ai d'autres préoccupations, bien plus importantes. Une chose, parvient à me détendre, à me tenir loin de ma haine, quelques heures, la photographie, réussir à capter une partie, de la beauté, qui nous entoure, et qui nous anime. C'est l'une de mes muses, des mes modèles, qui a évoqué l'académie, devant moi. Pourquoi pas ? Avec un peu de chance, peut-être que je trouverais les réponses que je cherche, puisqu'une grosse partie de notre monde, semble s'être recueilli là-bas, pourquoi pas elle, pourquoi pas ma créatrice, que je cherche à travers le monde ? Nous verrons bien ce que ce choix me réserve.. Mais rappelez vous, ne vous fiez pas au apparences, vous verrez un ange en moi, alors que je ne suis qu'un démon.