Depuis son arrivée à l’académie Marion c’était quelque peu détachée des véritables raisons de sa présence en ces lieux.  Après tout rendre dingue la moitié de l’école l’amuser beaucoup, mais cela n’était pas son objectif premier. Cela faisait déjà pas mal de temps qu’elle était arrivée à l’intérieur de ses immenses bâtiments qui pour elle ressemblait plus à une prison plutôt cas un établissement scolaire, mais ses recherches n’avaient encore données aucun résultats et ceci avait le don de lui taper sur le système ses dernier temps. Afin de se calmer et de faire le point sur ce qu’elle allait faire, la jeune femme avait eu l’idée de rentrer cher elle pendant quelque temps. Etrangement elle était allée voir le directeur pour lui demander une autorisation de sortie pour quelque jour. Et oui Marion avait décidé de respecter le protocole pour une fois. Malheureusement le grand chef des lieux ne lui accorda pas cette faveur suite au récent exploit de la vampire. Cette femme au fort caractère n’avait pas hésité à se battre avec quelques gardiens pour éviter à une de ses amies de se faire attraper lors d’une fête interdite aux extrémités de l’école. Par chance elle avait réussi à ne pas se faire virer, mais le directeur de la lâchait plus depuis. Lui interdire de quitter l’établissement était surement pour lui une façon de la punir, mais vous vous doutez bien que lui demander son accord était juste une question de politesse et que ce refus ne changerait en rien son attention de se faire la mal. Marion attendit la nuit tomber pour sortir et nue besoin de seulement quelque seconde pour se retrouver en dehors des barrières magique qui protéger l’établissement. Après tout ce n’était pas la première fois qu’elle faisait cela. Alors qu’elle traverser la forêt en toute tranquillité elle se fit surprendre par un homme qui c’était glissait derrière elle et avait mis son couteau près de sa jugulaire. Sur le coup elle devait bien admettre qu’elle ne l’avait pas vu venir et resta quelque seconde sans rien dire le temps d’analyser la situation. Il était clair ce cette homme n’était pas un débutant et que résister dans une telle situation était une très mauvaise idée à moins de vouloir mourir sur le champ. Elle leva les mains en signe de paix et ne put s’empêcher de trouver la situation un brin comique. D’habitude les rôles son inverser. C’est elle qui menace et l’inverse.

-Je suis juste une pauvre fille sans défense qui fait une petite balade nocturne.

Elle attendit quelque seconde puis enchaina.

-Je ne sais pas qui vous êtes, mais auriez-vous l’amabilité de bien vouloir éloigner se couteau.

Ainsi plaquée contre son dos, la bouche tout près de son oreille, il pouvait sentir sa peau douce sous ses doigts et sa chevelure soyeuse caresser son cou. Il était si proche qu’il percevait sous son eau de toilette le parfum capiteux de sa chair pâle. En d’autres circonstances, peut-être aurait-il été troublé par son contact et leur proximité. Mais pour l’heure, il avait tant d’autres chats à fouetter qu’accorder du temps à ce genre de futilités aurait été inutile et mal avisé. Il resserra sa prise presque imperceptiblement et déclara d’une voix menaçante :  

Super il savait donc que j’étais une vampire génial… Je n’allais donc pas me débarrasser de lui aussi facilement que prévue. Cet homme n’était pas un débutant loin de là. Je pourrais lui raconter toute la vérité pour qu’il me lâche après tout je m’en fichais qu’il connaisse ma vie, mais c’était un chasseur et je ne voulais pas lui parler de l’académie. Il existe des chasseurs qui ne sont pas fan de cet établissement et de toutes les créatures surnaturel qui y vivent. Je n’avais pas envie d’attirer des problèmes à l’école. Non mais vous m’entendez ! C’est moi qui dis ça alors que je suis la première à foutre la merde. Je ne pus m’empêcher de lâcher un légé ricanement.

-Ok très bien et qu’est-ce qu’y vous satisferez comme histoire pour que cette histoire se termine vite et bien ?  

Et oui j’aimais le sarcasme. En fait c’était inné cher moi je crois. Dans n’importe qu’elle situation je n’arriver pas à m’empêcher dans faire ce qui en énerver plus d’un je dois l’admettre. Je repris un peu mon sérieux et fini par lui donné une véritable explication à ma présence en ces lieux ?


-Bon je m’appelle Marion Croft si sa vous intéresse temps et j’étais sur le point de rentrer chez moi lorsque vous vous êtes collé à moi et eu la brillante idée de me mettre un couteau sous la gorge. Maintenant que vous savez tout je peux partir je tiens à me faire attraper par des personnes bien plus ennuyantes que vous.

Après tout c’était qu’une question de temps avant qu’un gardien apprenne ma fugue et passe le mot pour que l’on vienne me chercher. Le but de la manœuvre était donc je faire ce que j’avais à faire avant que l’on me tombe dessus.

-Simple petite question avant que je me fasse la mal je peux savoir qui vous êtes ?

Killian se mit à marcher à me coté puis me dit qu’il allait m’accompagner. Alors ça je mis attendais vraiment pas. Sur le coup je ne dis rien abasourdit par ce qu’il était en train de se passer. Il tapa les touches de son téléphone avec une grande rapidité. Je le regardais avec un air interrogateur, me demandant ce qu’il pouvait bien écrire.
Une minute plus tard le voilà devenue mon chaperon pour les 24 prochaines heures. Non mes sérieusement qu’est-ce que j’avais fait aux dieux pour avoir toujours quelqu’un pour me chaperonné. Enfin sa compagnie ne me dérangeai pas temps que cela, mais je n’avais pas très envie qu’il connaisse mes projets pour le moment. L’avantage c’est qu’il avait gagné plus de temps que ce que je m’étais accorder au début. Je m’étais donné la nuit avant de rentrer à l’abri des rayons du soleil dans l’académie. Qui plus est ci Killian venait avec moi je respectais en quelque sorte le règlement et ne risquer plus la fureur d’Aiden à mon retour. Je pesais le pour et le contre lorsque je pris une décision. Je levais les yeux au ciel avant de poser mon regard sur le bras de Killian.
Il était tenace il fallait bien l’admettre ce qui me plut au fond.

-De toute évidence je n’ai pas vraiment le choix et puis 24 heures c’est bien mieux que ce que je m’étais accordé.

Je pris son bras et commença à avancer en direction du manoir de ma famille. Celui-ci se trouvait en plein milieux de la forêt non loin d’un petit lac au pied des montages. C’était l’endroit idéal pour me cacher des vampires et des darkangels lorsque j’étais petite. Je souri à l’idée de rentrer en fin cher moi puis regarda Killian. J’allais emmener pour la toute première fois un homme dans la demeure familiale et qui plus est un chasseur. Si mon père était encore vivant il m’aurait surement arraché la tête. Cette vision de son visage rempli de colère me donna des frissons.

-Pour information si tu parles à qui que ce soit de l’endroit où je t’emmène je t’arracherais la langue et te la ferais avaler.

Je lui adressai un sourire amical, mais mon regard lui fit bien comprendre que j’étais très sérieuse. Si on apprenait qu’un chasseur allé pénétrer sur les terres des Croft avec mon autorisation ma réputation pourra en prendre un coup en temps héritière d’une des familles les plus puissantes dans le monde de la nuit. Oui certain vampire ferais tout pour me voir morte ou détruire ma réputation afin de prendre ma place. Quand à Killian il a beau être fort je ne donnerais pas cher de sa peau lorsque toute un bande de vampire cinglait lui tomberais dessus.  Pour cette mission le silence était important afin de ne pas avoir de gros ennuis.

Nous continuons d’avancer en pleine forêt bras dessous bras dessus. La lune était déjà haute dans le ciel et ce qui m’indiqua que nous marchions depuis déjà un petit moment. Sur le chemin Killian me fit comprendre qu’il restera le plus discret possible tant que ma vie n’était pas en danger.  Je trouver ça mignon qu’il veille me protéger, mais il n’avait pas idée de ce qui pouvait nous tomber dessus à chaque instant. Tous mes sans étaient en éveilles afin de m’assure que personne nous attendaient au tournant. Nous avancions dans le silence lorsqu’il me posa une question. A cette instant je m’arrêtai net et fixa mon regard droit devant moi.

-Tout dépend de la personne en face. Si c’est un darkangels je le tue, si c’est un vampire…

Je marquai une petite pose puis tourna mon regard vers lui avec un petit sourire plein de malice.

-Je te ferais passer pour mon calice attitré. Après tout je suis sûr que ton sang est excellent.

L’idée d’y gouté était plus que entente, mais ce n’était pas mon but. Le faire passer pour mon calice éviterais quelques problèmes et me permettrais de faire ce que j’ai à faire sans trop attirer l’attention. Mais mon but était de ne pas me faire repérer avant tout pour éviter toute sorte de question gênante. En le regardant je me demandais pourquoi il était venu à l’académie. Après tout, tous les gardiens avaient une vie, un passé, mais il était le seul dont j’avais envie de connaitre l’histoire.

Nous nous étions arrêtées à un endroit qui surplomber la forêt qui s’étendait à perte de vue. On pouvait cependant apercevoir une petite plaine à quelque mètre d’un lac où un immense manoir victorien si trouvé en son centre. Mon regard se porta sur ce paysage qui ne m’était pas inconnu. Tout ce qui se trouver en face de nous était les terres de ma famille. Nous étions enfin arrivé et bien que rien ne nous été encore arrivé c’est en entrant sur mes propre terres que le danger était à son paroxysme.

-Bienvenue que les terres de ma famille. Si tu veux faire demi-tour je ne tant voudrais pas le moins du monde.

J’essayais temps bien que mal de le convaincre de ne pas continuer sa route avec moi, mais je savais déjà qu’il ne me lâcherait pas. J’espère au fond qu’il accepte de rebrousser chemin car je n’avais pas très envie qu’il lui arrive quelque chose. Mon visage se crispa à l’idée de rentrer chez moi. Depuis la mort de mon père quelques vampires bien plus âgés que moi essaient de me faire tomber afin de prendre ma place. Je devais leur prouver que j’étais digne d’être l’héritière du grand James Croft, mais pour cela je ne devais commettre aucune erreur ou bien je pouvais dire adieu à la vie.  Ramener un chasseur sur mes terres était risquer mais je n’avais pas vraiment le choix. Je lâchai le bras du chasseur et le regarda avec sérieux et inquiétude. Une fois entré on ne pourra plus revenir en arrière.

Comme je l’avais imaginée Killian n’allait pas me lâcher et aller m’accompagner jusqu’au bout de mon périple. Il avait une façon de me redonner le sourire en moins de deux. Il suffisait qu’il me taquine un peu pour qu’un petit sourire se dessine sur mon visage. Il posa sa main sur mon épaule et mon regard ne pus jeter un œil sur lui. Je sentie comme une vague de chaleur m’envahir. Comment pouvait-il me faire me sentir si bien lorsqu’il était auprès de moi alors que je ne le connaissais que depuis quelque heure. Il y avait quelque chose cher lui me chamboulait, mais je n’arrivais pas encore à savoir ce que c’était. Ce pourrait –il que ça soit sa gentilles, son répondant, son humour ou tout simplement tout son être qui fessait en sorte que j’étais à l’aise avec lui. Mes yeux étaient toujours fixé sur lui comme si j’vais était envouter par son regard. Je repris mes esprit un peu gêné par la situation et détourna mon regard. Avant de repartir je lu adressa quelque mot d’une petite voie timide.

-Merci…pour…enfin… être là.

Je devais admettre que même si au début je n’avais pas voulu de sa compagnie je m’étais trompé. C’était bien plus simple de pouvoir être avec quelqu’un pour nous aider et nous soutenir que d’être seul. Depuis mon arriver j’avais beau avoir quelque amis, je ne parler pas vraiment de mes petits problèmes personnel avec eux. J’aimais avoir mon jardin secret mais depuis quelque temps gardé tout cela pour moi devenait éprouvant. Nous avons continué notre route pendant encore un petit moment.

-Je peux te poser une question ? Pourquoi tu es venue à l’académie ? Mise à part surveiller des gamins bien entendu.

Ma question était peut-être un peu personnel mais j’avais envie dans apprendre un peu plus sur lui. Après tout il allait connaitre certaine chose sur moi alors pourquoi ne pourrais-je pas en apprendre un peu sur lui.

- Tu peux poser toutes les questions que tu veux… finit-il par dire en souriant, mais je ne te promets certainement pas d’y répondre à chaque fois ! Celle-là cependant ne devrait plus me donner trop de fil à retordre. Bien sûr, surveiller des gamins braillards et parfois indisciplinés (il insista sur ce mot et lui fit un regard appuyé qui bien entendu « ne visait personne ») fait partie de mon boulot, mais je ne veux pas vraiment les surveiller… je veux davantage les… protéger. Du monde extérieur d’abord, puisque les Darkangels et autres créatures stupides et maléfiques rodent sans cesse dans les parages, mais aussi d’eux-mêmes quelques fois.