Comme à mon habitude, je fais ma ronde dans la forêt, c’est mon boulot, protéger l’académie des Darkangels. Et en ce moment, y’avait eu une alerte et me voilà en chemin au pas de vampires jusqu’à la barrière. Je m’arrête et guette les alentours. L’alerte pouvait être fausse, il suffit d’un intrus qui pénètre et donne l’alerte, tout autre qu’un Darkangel. Je reste aux aguets, un silence total se fait entendre, rien du tout, seulement que le vent qui balaye les feuilles des arbres de la forêt. Mais une odeur, bien particulière me chatouille le nez. Je suis un vieux vampire de plus de 1500 ans, je sais parfaitement me contrôler face à l’odeur du sang. Ce n’est pas pour rien que je suis un gardien. L’odeur se rapproche de plus en plus. Je me retourne quand je la localise, cette odeur de sang, mais l’humaine qui la possédait disparut rapidement en bas de la colline. Il y avait deux odeurs de sang sur elle. Je dois m’assurer qu’elle va bien. Si ça se trouve c’est une élève de l’académie et je me dois d’aider tout élève qui s’aventure dans la forêt, même sans permission. D’habitude, je n’aide pas les gens, je suis antisociable, mais là, je n’ai pas le choix, il me parait que cette jeune fille a besoin d’aide. Je descends la colline et je la vois assise sur ses fesses. Je m’arrête à un mètre d’elle. Ça va, pas trop de mal ? Elle ne me rappelait aucune élève de l’académie. Je m’approche encore quand j’ai enfin son attention sur moi. Je suis Aiden, un gardien de l’académie, vous êtes nouvelle ? Je devais m’assurer que je n’avais pas affaire à une ennemie, une manigance des Darkangels. J’étais prêt à dégainer tout arme contre elle, si elle faisait une fausse manœuvre.

   
J’avais à faire à une étrangère, jeune et en danger à ce que je voyais. Les Darkangels s’en étaient pris à elle. Je devais l’aider, elle était sur le territoire de l’académie, je ne pouvais pas la laisser comme ça seule. Elle me semblait mal en point. Je me penche pour l’aider à se lever. Je vais vous aider. Je suis un gardien ici, je suis là pour protéger. Vous serez en sécurité dans le château, je vais vous protéger. Je ne sais pas si elle arrivait à me comprendre, dans ses phrases, il manquait des mots. Elle ne parlait pas très bien ma langue. Je l’aide à se relever et je l’aide à marcher. Ça vous va si je vous ramène au château ? C’est le seul endroit où ils ne pourront pas vous retrouver. Je ne vous lâcherai pas jusqu’à ce que vous ne soyez plus en danger. Je m’assure qu’elle puisse tenir debout. Je voyais qu’elle était blessée, je la conduirai d’abord à l’infirmerie.

   
Cette fille, humaine, me semblait perdue. Comme ci elle ne savait plus qui elle était et ni où elle était. J’avais affaire à une amnésique à ce que je pouvais y comprendre. Je ne m’arrête pas pour autant, continuant de l’amener au château, elle devait d’abord aller à l’infirmerie et ensuite je verrais si je peux la prendre sous mon ailes le temps qu’elle aille mieux et selon ce qu’elle saura une fois plus amnésique, elle pourra peut être s’inscrire dans cette école ou encore y rester pour la protégé si elle est vraiment en danger. Je parle doucement et lentement pour qu’elle me comprenne mieux, je me suis rendu compte qu’elle me semblait avoir de la misère à me comprendre. Nous somme en 2016 et ce château est une école de Lycée et d’université pour tous les êtres surnaturels et humains. Espérant qu’elle avait connaissance du surnaturel. Une fois au portail du château, un gardien posté là me fit des yeux pleins de questions. Je soupire. Ouvre, c’est un ordre ! C’est ce qu’il fit. Je traverse le portail pour entrer avec la jeune fille sous mon bras. Je t’amène à l’infirmerie, ce sera l’endroit le plus sécuritaire pour le moment pour toi.

   
Je la pose sur un lit immaculé de blanc. Je vois que l’éclairage aveugle la jeune fille. Je regarde l’infirmière s’approcher, mais l’adolescente refuse qu’elle la touche. Je pose donc ma main sur son bras d’un doux sourire. Je vais m’en occuper. Elle se recule donc, attendant mes instructions. Je regarde Nyx. Nyx, c’est Aiden. C’est une infirmière et elle doit t’examiner pour voir si tu es blessée. Elle en a que pour quelques minutes, je reste près de toi si tu veux. Je pose ma main sur son épaule pour la rassurer. J’attends qu’elle me regarde et que j’ai sa pleine attention. L’infirmière me semble impatiente. Je sais qu’elle n’aime pas quand les élèves ne veulent pas de ses soins. Après tout, elle ne sait pas être douce et perd facilement patience. Nyx, tu m’entends? Il faut te calmer, tout va bien aller ma chérie. J’avais beau être le pire des vampires, mais je savais aussi comment aider, aimer et apaiser les gens quand il le faut.