Il est temps de se rencontrer en personne.

Deux ans déjà se sont écoulés depuis que ma vie a entièrement bousculée.  Je n’arrive toujours pas à accepter le fait que mes parents soient morts par ma faute. Devant mon frère ou mes amis je fais comme si tout allait bien, comme si j’avais accepté ce drame, mais ce n’est pas le cas. Voilà à quoi ressemble ma vie désormais. Elle est triste, fade, sans véritable source d’amusement ou de vrais plaisir. Tout ce qu’i m’entourent me parait abstrais et sans intérêt. Les cours je l’ai suis et je mis plonge même un peu trop au dépit de ma vie sociale. Avant j’adorais être entouré de mes amis, faire la fête et mordre la vie à pleine dent, mais cela à changer. Maintenant je préfère être plus seul, surement pour éviter que les gens me demande comment je vais, car mentir ce n’est pas quelque chose que j’aime vraiment faire. Pour éviter de broyer trop du noir je passe mon temps dans mes bouquins histoire d’être plus occuper à apprendre mes cours qu’à penser à la vie inutile que je vie en ce moment. Parfois je me dis que j’aurais préféré mourir ce soir-là que de survire. La seule chose qui me fait changer d’avis c’est mon grand frère. Je ne me pardonnerais pas de le laisser tout seul. On est plutôt différent lui et moi, mais il est ma seul famille aujourd’hui et si je tien encore un peu à cette vie c’est pour lui que je le fais. Lorsque je vois que je broie du noir un peu comme aujourd’hui, je me rends dans un petit bar plutôt sympa et pas trop bruyant.


Assise a une table je prends un café un bouquin et je me dis que ma vie pourrais être bien pire. Je pourrais faire ça à l’académie, mais cet endroit m’oppresse par moment.  De plus les humains ne sont pas les plus nombreux et je me sens pas plus en sécurité avec toutes ses créatures entre ses murs que dehors avec les darkangels. Nous autre humain, on n’a pas de capacité spécial, ni de dons hors du commun ou un nom qui nous donne une certaine supériorité. En gros on est l’espèce en bas de la chaine alimentaire ou du moins c’est comme cela que je le ressens.

Ce soir j’avais décidé de sortir de l’école et d’aller justement me prendre un café en ville. Sortir en pleine soirée sans un gardien c’est une idée des plus débile voir suicidaire, mais je n’ai pas envies d’avoir un chaperon sur le dos. Le moment le plus adéquate pour sortir en douce sans trop se faire prendre ses a la sortie des cours. A ce moment-là il y a tellement de monde qui cour un peu partout que les gardiens ne peuvent surveiller tout le monde. C’est en générale à ce moment-là que je m’éclipse du bâtiment en passent par la forêt pour ne pas me faire chopper.


Une fois arrivé au bar je m’assois à une petite table tout prête de la fenêtre pour bénéficier un peu des derniers rayons du soleil avant que celui-ci se couche et face place à la lune. Un café de commander et mon bouquin d’anatomie en main, je laisse défiler le temps au cadrant. 

Il est temps de se rencontrer en personne.

Plonger dans mon bouquin je ne fis pas attention a qui m’entourés. C’est alors qu’une voix me sortit de mon livre. C’était une voix masculine qui ne me disait absolument rien, ce qui était étrange vue la façon familière de m’aborder comme si on se connaissait déjà. Je levai les yeux vers mon interlocuteur et fus encore plus surprise. C’était un jeune homme plein de charme, mais que je ne connaissais absolument pas. Je place mon marque page afin de ne pas perdre ma page et referme mon livre que je laisse poser en face de moi sur la table.

Bonjour… Passionner je ne dirais pas cela, mais ça me détend.
Sans aucune gêne il s’assoir en face de moi. En général il y a deux sortes de mec qu’on croise dans ce genre de bar. Les gros relou qui font tout pour te foutre dans leur lit et ceux qui demande rien à personne qui ti t’ente juste de taper la discute pour pas être seul. Le soucie c’est que sur les 20 personnes dans ce bar il doit y en avoir au moins 5 qui ne sont pas de gros pervers. Maintenant me reste plus qu’à savoir si celui en face de moi et de ce genre ou non.
Je ne veux pas paraitre mal élever, mais vous avec besoin de quelque chose ? Non parce qu’en général quand un garçon m’adresse la parole dans ce genre de lieu ce n’est pas forcément une bonne chose.

C’est fou comme j’ai changé en fait… Avant j’aime bien parler avec les gens, les côtoyer, mais aujourd’hui c’est tout le contraire. Pourquoi s’attacher à quelqu’un ou ce faire de nous veau ami quand on sait qu’ils sont destinés à se faire tuer tout aussi vite. Je compte même plus le nombre de personne que j’ai rencontré en deux ans à l’académie qui se sont fait tuer. Finalement je connais plus de personne morte que de vivante, c’est d’un triste. Mon regard neutre reste sur mon interlocuteur à allure plus que mystérieuses.

Il est temps de se rencontrer en personne.

J’arqua un sourcil à la vue de sa réponse. Il était juste un peu curieux rien de plus. Très bien s’il n’est pas là pour me faire chier autant profiter de sa présence pour me détendre un peu et tenter de me sociabiliser. Je pose ma main sur mon livre et le fait glisser sur le côté de la table. A quoi je songeais… Si je dis à faire que mon existence se termine rapidement je doute que je me face un ami de cette façon. En général quand je dis ce que je pense vraiment les gens me regarde bizarrement comme si j’étais folle. Je devais faire un effort pour une fois et tenter d’être plus joyeuse même si ce n’est pas simple.

Mal famée…
Je tourne la tête et regarde autour de nous avant de reporter mon attention sur le jeune homme en face de moi.
Si je te disais ou je vie en ce moment ce lieu te semblerais être le paradis.
Ici les vampires sont pas très nombreux tout comme les autres espèces et on ne vous regarde pas comme une poche de sang sur patte.
J’aime venir ici et étudier un peu pour pas avoir à faire à tous mes joyeux colocataires. Et toi tu viens faire quoi ici mise a par picoler ? Je viens relativement souvent ici et je tu n’aies encore jamais vue. Tu es nouveau en ville ?
Je suis dans cette ville depuis un moment et je l’ai encore jamais vue. Il n’est pas à l’académie non plus car son visage ne me dit rien. Fuir de l’académie c’est devenu mon passe-temps. Si mon frère apprend ce que je fais il me tuerait surement. Heureusement il est bien plus occuper a sauté toute les filles qu’il croise que de garder un œil sur moi.

Au faite je pourrais savoir ton non, car sinon tu vas rester l’inconnue du bar pour moi. Moi c’est Sarah.

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L’alcool d’étend… Je dis pas le contraire mais vue que je suis par moment une vraie boule de nerf l’alcool n’est pas mon grand ami dans ce genre de cas.  Je ne préfère même pas me souvenir que lorsque je bois je deviens la pire des dépraver et je fin dans le lit d’un mec que je connais tout juste voire pas du tout. Non, de toute évidence l’alcool et moi on n’est pas fait pour s’entendre. Du coup quoi de mieux qu’un café pour être encore plus tendu. Je pris ma tasse et en bus un peu son contenue avant de la reposer sur la table.

Enzo c’est un joli prénom.
Je souris et réfléchis à ce que je pourrais lui répondre. Comment dire que je crèche dans une école ou vivent vampire, loup métamorphe, elfe et j’en passe… Il va me prendre pour une dingue sortie de l’asile si je lui dis cela. Après l’école est connue, mais cher les humains pas trop alors je doute qu’il connaisse.
Oui j’étudie la médecine. Le fait de devoir passer mes nuits à étudier me permet de pas penser à autre chose. Sinon je ne fais rien d’autre… Je vis dans une école pas loin d’ici. Ce n’est pas la prison quoi que…
Pas le droit de sortir sans autorisation, on a des gardes de partout pour nous surveillé et on essayer de pas se faire tuer a l’intérieure de ses propres murs. Si en fait c’est comme une prison, mais pour taré au pouvoir surnaturel.
Disons que pour tout t’expliquer faudrait que je passe pour une folle et déjà que je ne suis pas très drôle ni amusante comme fille, si je passe pour la dingue de service tu vas te mettre à fuir.
Je pose mes mains sur ma tasse pour les réchauffer un peu.

Et toi alors tu aimes faire quoi ? Mise à part boire dans un bar.

Il est temps de se rencontrer en personne.

La folie en voilà une chose intéressent. Ou s’arrête la sienne c’est une question que j’aime me poser. Je l’écoute attentivement et bois petit à petit mon café avant qu’il ne refroidisse complétement.  

J’aimerais bien s’voir ou s’arrête ta tolérance a la folie alors.
Je ris légèrement et me rend compte que je n’avais pas rigoler depuis un bon moment. C’est moi ou j’ai l’impression de me sentir bien… c’est bizarre ce qu’il se passe mais j’ai le sentiment que ce qui se passe en ce moment me plait. Comment il a fait ça… comment il fait pour me faire sourire et rire alors que mon frère n’a pas réussie en deux ans ou alors quand je l’ai fait c’était de façon forcée.
Trouver un boulot dans le coin ça devrait pas être trop compliqué vue que personnes reste envie très longtemps dans cette ville.
Je ferme les yeux et je viens de me rendre compte que je venais de lui dire qu’ici on se fait tous butter les uns après les autres et que limite j’en suis totalement indifférente. Super je suis mal à l’aise et je me sens totalement idiote.
Pardon je n’aurais pas dû dire ça…
Je me sens stupide et pour encore plus me sentir mal je préfère encore regarde par la fenêtre que de le regarder comme si éviter son regard aller me rendre moins stupide et moins gêné.
Tu faisais quoi comme étude avant ?

« Vite essaye de changer de sujet. » voilà ce que je me répète en boucle pour me sortir de mon mal aise. Changer de sujet et un peu ce qui me sauve la vie quand je n’ai pas envie de parler d’un truc ou quand je me sens mal. C’est un peu mon système d’auto défense. C’est nul comme idée, mais j’ai trouvé que ça quand je gère plus ce qu’il se passe entre ma bouche et mon cerveau.

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Le fait qu’il ne fus pas choqué de me voir parler aussi ouvertement de la mort me rassura un peu. Enfin… soit j’ai de la chance que pour une fois on ne me trouve pas bizarre, soit c’est qu’il est tout aussi barge que moi. Dans tous les cas il me plait bien.

Va s’avoir je suis peut-être une criminelle en cavale.
Je souris et me dis que je n’arrive même pas à écraser une araigne alors tuer quelqu’un c’est impossible pour moi. De plus si je fais médecine c’est pas pour tuer les gens. Mes colocataire vampire eux par contre… J’en connais bien une bonne flopé a qui la vie n’a aucune valeur. Sauver c’est fesse quand on est humaine la bas c’est un exploit. Je connais beaucoup de fille qui on préférer se vendre à un ou une vampire en leur servant de source pour éviter que les autres vampires s’amusent à vous mordre de partout quand les chiens du directeur on le regarde tourné. Pour l’instant j’arrive encore à protéger ma carotide ou tout autre veine de leurs canines. Espérons que cela continue ainsi encore un moment. Mise à part eu il y a bien sur les darkangels. Je suis sûr qu’ils sont ceux qui tue le plus de citoyen dans cette ville. C’est monstre on pas d’âme et cette ville et à côté de l’école. En gros c’est un terrain de chasse idéale pour eu de venir ici. Et dire qu’avant je ne penser qu’à savoir ou serais organiser la prochaine fête d’étudiant ou encore de savoir qui sera élu reine de la promo. Aujourd’hui mes pensées ont bien changé. La mort, le sang, la tristesse et l’ennuie de quoi se dire que la vie et bien merdique.

Je te comprends ce n’est jamais très facile de reprendre ses études. Si moi j’avais arrêté, je pense que je n’aurais jamais repris. Tu vas rester quelque temps en ville ou tu es du genre à nous la jouer mec mystérieux qui s’éclipse après qu’une fille se soit attacher à lui ?

Le pauvre j’espère pour lui qu’il est soit au courant pour les darkangel ou qu’il est juste de passage, car ça me faire de la peine qu’un garçon aussi gentil se face dévorer. D’un côté ça me déplairais pas qu’il reste, mais il va lui falloir de la chance et beaucoup de courage pour rester vivant ici. je fini mon café et pose la tasse sur le bord de la table pour ne pas qu'elle me gène.

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Heureusement qu’on plaisantait parce que s’il trouver que côtoyer une criminelle c’est intéressé alors ce garçon devrait commencer à me faire peur. Il disait qu’il comptait rester en ville. C’est une bonne chose parce que comme ça j’aurais peut-être la chance de le recroiser un jour. De l’autre il va falloir qu’il fasse attention à lui, la ville n’est pas très sécurisée. Il me proposa soit de rester et prendre un verre ou alors sortir dehors. Je souris et ne mis pas longtemps à répondre.

Va pour sortir. Si je reste ici est que je commence à boire je vais finir par faire une bêtise, danser ivre morte sur la table et baisser dans ton estime. Pour sauver ma fierté je préfère sortir.
Je souris et range mon livre dans mon sac de cours. J’aurais pu prendre une boisson sans alcool, mais ce n’est jamais amusant de boire seul et je doute que lui prenne une eau aromatisée. De plus ce n’est pas que j’aime pas l’alcool au contraire j’aime bien ça me détend, mais mon corps arrive pas a géré ce super nectar je préfère éviter de rester et de le tenter. Je ne voudrais pas faire quelque chose de déplacer ou de gênant et ne plus rien me souvenir demain. Je sortis mon argent laissa un pourboire à la serveuse avant de me lever de ma chaise. Mon sac sur mon épaule droite, je sors du bar et ferme mon blouson histoire de ne pas attraper trop froid.
Tu veux faire quoi maintenant ? Tu veux que je te montre un peu la ville ou tu la connais déjà ? Au passage si j’étais toi je ne sortirais pas trop tard le soir. C’est juste un conseil.

Le soleil était couché depuis le temps. Je sais que je ne dois pas rester dehors en pleine nuit, mais j’ai pas envie de rentré dans mon école au monstre et encore moins dans mon dortoir de filles hystériques qui classe les mecs dans l’ordre de celui qui est le meilleur coup ou lit. Je me suis déjà fait attaquer deux fois dans ma vie par des darkangels. La première fois lorsque mes parents se sont fait tuer et ou dieux c’est qui ma sauver la vie. La seconde à mon arrivée dans l’académie. Je m’étais perdu et j’ai franchi les protections. Heureusement de Dean passé par là et ma sauver sinon j’étais bonne pour finir en kebab. Finalement je plain ce qui me sauve la vie. Les pauvres ont du boulot avec moi. J’attire les enmerdes autant que le surnaturel a croire.

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Une fois sortie je réajustai mon blouson et releva un peu mon col de veste histoire de me protéger du petit vent glacial qui me frigorifier. Mon sac sur l’épaule, Je regarde Enzo qui ne semble pas plus geler que ça. A croire que la plupart des garçons ne craigne pas le froid. C’est soit sa, soit ils tentent tous de jouer au gros dur. Je ris a ca petite phrase. Je ne voulais pas me moquer, mais cela me fit bien rire. Comme je le penser tout juste avant il aime de donne un genre gros dur on dirait.  On commença à marcher un peu dans la rue lorsqu’il me dit qu’il pouvait me raccompagner à mon université. Je me tendis un peu. Comment lui dire que je n’ai pas envie qu’il le fasse parce que je ne veux pas qu’il pense que j’habite avec les monstre et que je suis la taré du coin ? Parfois je me demande pourquoi mon frère nous a amené ici. Il aurait pu choisir n’importe qu’elle ville paumé, mais non c’est ici et dans cette école qu’il a voulu aller. Heureusement que je l’aime sinon je lui aurais dit d’aller se faire voir.

C’est gentil de ta part, mais tu as surement mieux à faire et puis c’est… enfin elle se trouve pas vraiment dans la ville même, mais… plus au abord de la forêt… T’en fais pas pour moi je serais rentré seul comme une grande.
Je lui souris histoire de ne pas passer pour la garce qui ne veut pas de lui. Ce n’est pas que je n’avais pas envie qu’il me raccompagne au contraire, c’est juste que je ne veux pas qu’il sache que je vie dans l’académie des monstres.  On marcha un moment et je lui montrai les lieux que je connaissais. Je venais souvent en ville quand j’avais besoin de quitter l’académie. En général on ne sort pas aussi facilement de l’école surtout seul ou sans un membre du personnel informé d’un départ d’étudiant, mais c’est plus galère à pouvoir sortir dans les règles, seul ou accompagner que de sortir en douce j’ai l’impression. On resta bien un bon moment à marcher dehors. Mes mains étaient frigorifiées et pour les réchauffer je les mis dans les poches de mon blouson.

Bon voilà je pense que je t’ai montré tout ce que je connaissais de cette petite ville. Ce n’est pas bien grand ici de toute façon alors tu devrais vite t’y faire.